Mois: août 2020

LES AMAZONES D’ALIBABA.

Publié le Mis à jour le

La personne, la plus riche du monde, Jeff Bezos, est plus riche que jamais et mercredi dernier, il a franchi une étape inédite, nonobstant depuis que Forbes suit les avoirs des hommes les plus riches du monde, faisant de cet humain de 56 ans la première personne au monde à avoir amassé une fortune de 200 milliards de dollars.

Cette histoire me rappelle une autre : quand je travaillais chez un verrier célèbre, j’accompagnais le président de Kanebo France à l’usine, et comme ma jeunesse était fougueuse et que je conduisais une voiture de sport, je fis la route qui séparait son bureau des Champs Elysées au Tréport à une vitesse que ne renierait pas un humain de contrefaçon. En arrivant au port, c’est-à-dire à l’usine, je dis à ce Japonais que j’avais mis 5 minutes de moins que d’habitude, ce qui était véritablement un record. 1 heure 20 pour le Tréport alors que l’autoroute jusqu’à Beauvais n’existait pas encore : un vrai record ! Le japonais toujours aussi flegmatique mais aussi terrorisé de peur par ma conduite me regarda longuement et me dit : » et maintenant, qu’est ce que vous allez en faire de ces cinq minutes ? »

Voilà donc le fondateur et PDG d’Amazon qui vaut 204,6 milliards de dollars, soit près de 90 milliards de plus que la deuxième personne la plus riche du monde, Bill Gates, qui vaut actuellement 116,1 milliards de dollars. Et comme pour le président de Kanebo, un journaliste demanda en son temps à Rockefeller : « Qu’est-ce-que cela fait Monsieur Rockefeller d’être aussi riche ? Celui-ci lui répondant, mais je continue à manger trois fois par jour et cela ne changera pas ». Lire la suite »

UNE MARÉE CHAUSSÉE DE SOUTIEN

Publié le

AH… Quelle histoire ! Pour deux mamelons et un bout de sein dans l’air, que nous pouvons voir régulièrement dans les collections de couture et dans les backstages – Il y a bien plus important que cela – des gendarmes interdisent des obus, que Maître Pitanguy gonflé de tout son orgueil transforme, pour des Vénus crapuleuses qui armées de ces deux attributs métamorphosent les douces plages en canon de la beauté. La femme abandonne le haut, et la police intervient suite à une dénonciation ! Nous voilà revenus en 1940 où les concierges dénonçaient les anti-germains.

Rendez-vous compte que nous voilà également revenus en 1932 là où les policiers mesuraient le haut du genou à la cuisse. Ce maillot qui dissimulait le nombril pour les films d’Hollywood, parce que les studios interdisaient l’apparition sur les écrans ce petit puits d’amour si tendre, alors que le soir les acteurs, producteurs et actrices se vautraient dans la luxure.

Toutefois, Hollywood n’était pas chiche de décolletés et poitrines généreuses sur les grands écrans blancs. Et c’est un certain Louis Réard qui, en 1946, s’enhardit et taille un maillot, pour lui donner le nom de l’atoll américain « Bikini » où s’était déroulé un essai nucléaire. Même effet explosif ! Jugé scandaleux, le maillot est boudé, mais connaîtra l’interdiction sur les plages de France, Belgique, Espagne, Italie, et sa revanche viendra seulement dans les années 50. Lire la suite »

BONDAGE CHIC OU LA FEMME A RÉGNER

Publié le

Toutes les chutes sont mauvaises… sauf les chutes de reins ! Et donc après le porno chic, le bobo chic, le sado-maso chic, une nouvelle tendance apparaît : le bondage chic ou le concept de la femme à « Tâcher ». La mode se réinvente toujours par ses déviances ! La question est : pourquoi les grandes tendances sont-elles toujours liées au sexe, à l’alcool et à la drogue ?

Quand l’on peut voir des clous et des chaînes sur des blousons en cuir, et quand les mannequins prennent des poses suggestives pour vendre toujours plus de viandes « BIO » et de parfums de maraud, des chaussures comme des appendices masculins chez Moderato, vous pouvez penser « là où il y a de la chaîne il y a du plaisir ».  Toi Hard, moi Sado, nous Bondage… Les gourous de la profession ont remis la sexualité au centre de leur image où ils ont attaché leurs fantasmes. On peut voir des femmes harnachées de cuir et des femmes masquées comme la Guanyin aux 1000 bras qui signifie « celle qui écoute les pleurs du monde ». Osez, il en restera toujours quelque chose, et les grands couturiers, qui ont une clientèle très restreinte, ont l’envie de faire porter à leurs clientes une laisse autour du cou pour que les égéries soient attachées à la marque. Lire la suite »

UN NIGERIAN DE LAGOS POUR KARL

Publié le

En hommage à son fondateur pour ses collaborations surprenantes, Kenneth Ize a concocté une collection capsule pour le prince de Hambourg. « L’étendue du travail de Karl m’a beaucoup inspiré, et c’est un honneur de travailler avec la maison qui porte son nom » a déclaré Ize, en communiquant d’abord les détails du projet JMZ. « Notre vision est de combiner l’esthétique chic parisienne de Karl avec des éléments de l’art africain traditionnel ».

Ize a fait un tabac (seulement un bureau pour moi) avec ses débuts officiels à la Semaine de la mode de Paris en février dernier, lorsque Naomi Campbell a clôturé son défilé, suscitant ainsi une sensation dans les médias « asociaux ». Né à Lagos, au Nigeria, et élevé en Autriche dès l’âge de 4 ans, la créateur avait déjà participé à la semaine de la mode de Lagos et s’est fait connaître sur la scène internationale en tant que finaliste du Prix LVMH des jeunes créateurs de mode en 2019. Un vrai gage de création !!!

La capsule Ize ne sera disponible que dans certains magasins Karl Lagerfeld et sur Karl.com en avril 2021, mais le projet est en gestation depuis plusieurs mois. « Kenneth partage la vision de Karl Lagerfeld en matière d’innovation, de savoir-faire, de qualité et d’authenticité. Nous sommes très impatients de lancer cette collection de capsules », a déclaré Pier Paolo Righi, directeur général de Lagerfeld. Un nigérian managé par un italien, pour interpréter la marque toute germanique du créateur !!! Pourquoi pas ? Lire la suite »

LE MASQUE DE LA PUDEUR

Publié le

Ce masque qui devient celui de la rigueur et qui trône dans les rues de Paname comme si un coquillage pouvait protéger une perle de son éclat : une des plus belles armes des femmes dissimulées sous un amas de fibres. Des draperies noires qui claquaient en se confondant avec les T-shirts arboraient une inscription en blanc qui ressortait sur fond noir : « Black Lives Matter ». Les femmes avec leur masque multicolore, laissant apparaître leurs yeux de biche, qui faisaient disparaître leur sourire carnassier sous la soie imposée à leur visage. Sous ces masques, elles étaient plus belles les unes que les autres, comme des perles fragiles. Elles rayonnaient comme ces rayons du soleil qui se couchent sur l’Occident,

Que les femmes sont belles quand, tout masque dehors, elle défile d’un seul homme. Elles sont comme une explosion nous lançant leur bonjour ! Nous qui préférerions leur dire bonsoir pour aller se coucher dans un grand et glorieux rêve ! Irrésistible nuit qui avait établi son empire dans la noirceur de sa peau et que la nuit avait transformé en frisson humide d’imaginaire, qui me remplie encore plein de bonheur. Lire la suite »

LALA LAND VON BERLIN

Publié le

Alors que la Fashion Week de Copenhague s’est terminé le 10 août. Voici un label à ne pas manquer. Celui-ci a été remarqué par les influenceuses de cette monarchie constitutionnelle. Les danoises n’ont plus qu’une seule marque à la bouche : « Lala Berlin », un mur d’incompréhension qui ne s’écroulera pas avant 50 ans ! Basé en Allemagne depuis 2004, ce label est une griffe résolument pointue nous disent les bimbos de service : on y retrouve des casquettes façon surfeuses, des sacs monogrammés (mini ou maxi) à porter à la taille type Janus, mais également des pièces telles que des sweats… Bref, rien du vestiaire féminin digne de ce nom.

Le coup de cœur de nos amies asphalteuses ou bitumeuses, c’est selon, ces Venus crapuleuses tombent en extase devant une longue robe polka d’un violet profond, qui risque bien d’électriser la raison plutôt que la saison. Des robes à gogo pour jeunes filles en fleur qui aimeraient porter les vêtements de leur grand-mère, et en même temps, faire partie des solives de Woodstock avec fondement. Lire la suite »

CODA SEXUELS DE MODE

Publié le

Je suis hétéro et je le revendique et j’aimerais faire une demande concernant la parité pour les hétéros qui souhaitent travailler dans le milieu de la mode et du luxe. J’en appelle au Seigneur afin que celui-ci institutionnalise des quotas dans ses entreprises pour les hétérosexuels.

Il y a quelque temps, un célèbre inconnu, sélectionneur de futurs talents des écoles de la Chambre Syndicale, qui pensait que « le mieux était le bien d’autrui », recrutait les meilleurs futurs créateurs non pas pour leur talent, mais pour leur aptitude à sa sexualité. Ainsi pour l’année à venir, ce « discriminateur » s’assurait une année « Anus Pas vraiment Horribilis ».

Voilà la différence de l’autre qui nous arrange à tel point que le désespoir se « lit » sur le visage de ce discriminé par ceux qui étaient discriminés autrefois. Mélange du hasard et différence qui dérange mais souvent qui nous arrange, et la peur ainsi que la vengeance sur l’autre est plus fort finalement que tout. De victimes, ils deviennent bourreaux, un effet miroir. Le philosophe Arthur Schopenhauer rappelait que l’on moralise admirablement ceux qui voient la paille dans l’oeil du voisin et ne voient pas la poutre dans le leur. Lire la suite »

EATALY L’ANTI MEZZOGIORNO

Publié le Mis à jour le

Le Mezzogiorno, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, cela ne s’invente pas ! Ouverture d’un nouveau temple de la « food » italienne ; 2 500 m2 en plein Marais – « Eataly », jeu de mot comme dirait Maître Capello – Samedi dernier, c’était la queue comme pour les boulangeries de l’ex-Allemagne de l’Est le jour de la livraison de la farine. Les Veaux-Veaux Parisiens, à la queue leu leu, comme chez Denise, rue Quincampoix, attendent de pouvoir entrer dans ce temple de la gastronomie italienne dont les chiffres donnent le vertige. Pas moins de 7 points de restauration (2 500 couverts par jour), une cave à vins abritant 800 références, mais, à vaincre sans baril, on triomphe sans boire ! Une épicerie fine, pour un lieu ouvert 7/7 jours, même le dimanche des ragots !

« Eataly », franchise des Galeries Lafayette, va-t-elle voler la vedette des meilleures pizzas au bois de Paname, le poêle à bois et la caravane passe. C’est l’occasion d’acheter des produits vendus exclusivement en Italie, si vous oubliez, bien sûr, la boutique du « bon marché ». « Eataly » propose même des cours de cuisine. (La scuola) l’école est ouverte aux enfants comme aux adultes. Bref, le business jusqu’au bout des combles. Lire la suite »