Évènements Fraîchement Actualisés
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COURRIER DES LECTEURS
Monsieur
vos textes sont ennuyant et dézinguent à tout va tout et n’importe quoi, je fais ce jour une demande à face de bouc de vous supprimer votre compte.
Charles Henry de la ****
Réponse du Courriers des lecteurs de Canal-luxe
Cher Monsieur,
Comme un mobile assis sur un pot de chambre, vous jugez le Vol d’Icare que vous prenez pour un vol de corbeaux. Ainsi de vieux lion gâteux bien caché dans son fourré et livré aux médicaments, vous jetez Homère aux latrines.
D’un oeil immense, rien qu’un œil, qui est myope de plus est, vous jugez de votre intelligence mycosée pour glorifier une femme voilée de noir brisant une croix au-dessus d’un tombeau à demi-noyé dans son ombre. Artiste raté, sur votre chevalet figure une chute de chimère engendrée par un gorille qui lit sur votre porte le mot fatalité et qui en est tout ébahi. Cessez, Monsieur, de vous soulager sur le mur de Facebook en pensant que vous vous soulagez au pied de l’Himalaya. Lire la suite »
BANDE ABESSIF POUR BOITES DE RUINE
Voici donc la meilleure tenue pour sortir en boîte de nuit, aujourd’hui, la nouvelle tendance, pour de nombreuses filles, est d’arborer un ruban adhésif, c’est vraiment insolite ! Après on s’étonne qu’elles appellent « police secours », mais, la plupart, nées sous X, deviendront probablement des actrices pornographiques.
Pour les jeunes femmes d’aujourd’hui, s’habiller pour sortir en boîte est souvent un casse-tête pour nostalgique du Minitel. Craignent-elles d’en dévoiler trop ou pas assez ? Alors, certaines passent des heures à choisir la tenue plus « hyménal » qu’idéale. D’autres sont tout simplement prêtes à tout pour suivre les tendances et attirer l’attention sur elles, et comme la « Kardachiante » en matière de mode, il n’y a aucune limite, et même si la nudité est l’éloquence de la chair, point trop n’en faut !
Tendance totalement excentrique : des filles simplement vêtues de ruban adhésif cachant leur partie intime en guise de vêtement, une mode qui laisse bouche bée; mais une idée qui a déjà fait son chemin par un couturier français Hervé Léger et l’autre dont le nom m’échappe actuellement. Je suis triste pour les autres femmes qu’une petite minorité contribue à faire passer la grande majorité pour des demi-mondaines, mais il est vrai que pour un homme l’appétit vient en changeant.
FM
WINTOUR MOI MOCHE ET MÉCHANTE
Une atmosphère d’argent et de privilèges, c’est l’environnement de la Wintour. Brute et harceleuse qui vogue dans une série d’écoles privées du nord de Londres où elle a souvent été renvoyée, mais la diablesse ne s’intéresse pas au monde universitaire. Elle s’intéressait surtout à elle-même ; se faisant faire des soins du visage toutes les semaines dès le début de son adolescence et surveillant son poids de manière obsessionnelle pour rester très mince. À l’âge de quatorze ans, elle s’est fait couper les cheveux pour obtenir le fameux carré Mireille Mathieu, qu’elle a gardé depuis ; cela restera sa vision du changement. Elle séchait souvent les cours et adorait des vêtements achetés la veille pour les boîtes de nuit et rendus le lendemain à la boutique. Son père la consulte souvent sur des idées de mode pour son journal, et elle quitte l’école à l’âge de seize ans, après une dispute au sujet de l’uniforme. C’est l’histoire qu’elle raconte pour la rattacher à la couture mais, en fait, c’est pour agression sur une autre élève.
À l’âge de 21 ans, ses parents lui ont organisé une fête d’anniversaire à l’hôtel Savoy. À cette époque, elle a reçu deux énormes héritages de parents éloignés, qui lui financent sa vie et lui ont permis de s’offrir autant de vêtements de marque, de voitures de luxe et d’appartements luxueux qu’elle le souhaitait. Ce qu’elle souhaitait également, c’était un emploi de pouvoir dans le secteur de la mode, et plus précisément dans un magazine de mode. Ces postes n’étaient jamais bien rémunérés, mais cela n’avait pas d’importance pour elle. Lire la suite »
ESTER MANAS UN CHOIX DE SOPHISTE
Le monde de la mode a été cédé en viager par la chambre aux mauvais modeux, et voilà une illustration saisissante du pouvoir de création d’un duo Franco-Belge adoubé par celle-ci. Les images de ces deux inconnus sont propulsées par FHCM en faisant penser qu’ils font partie de ces créateurs français montants à la pointe de l’aiguille, alors qu’ils sont à la pointe de l’ennui.
En quelques gestes, le duo élève la moitié de son esprit couture à un vide sidéral, et vous comprendrez pourquoi en regardant les photos. Être une femme doit vraiment être difficile quand on doit porter cette sorte de guenille de guipure.
Un foisonnement de robes présentées en une seule collection avec la légèreté de l’Atomium ancestrale de leur enfance, une sorte de débauche de « bling Queen » d’une vierge fétide. Les « créa-capricieux », que rien ne vient émousser ni affaiblir, ont une imagination froide, et une force constante du vide qu’ils veulent remplir de l’histoire des autres, mais ne connaissent personne comme référence. Lire la suite »
SOUVENIR D’UN SOIR DE PARIS
« Soir de Paris » de Bourjois a été créé dès 1863 par le célèbre parfumeur Ernest Beaux. L’accord subtil de tradition et de modernité n’a pas démenti son succès au fil du temps. « Soir de Paris » a connu un succès mondial en s’exportant aux Etats-Unis dès 1928. Pourtant, le pari n’était pas gagné. « Soir de Paris » a souffert d’une mauvaise réputation lors de son lancement. Ses notes légères et florales le faisaient passer pour un parfum de femmes de petite vertu. Les notes de tête sont la violette, la pêche, l’abricot et la bergamote. Les notes de cœur sont l’iris, l’héliotrope, la rose, le ylang-ylang, le muguet et le jasmin.
Il a même été surnommé « filtre d’amour » à mots couverts, et les femmes new-yorkaises lui faisaient une « ré Pute à Sion » qui finalement le fait devenir un véritable succès. Ainsi, au fil des années, il a gagné ses lettres de noblesse et, après un relooking, il est relancé en 1992 avec de nouvelles notes très légèrement sucrées. Plus qu’un parfum, « Soir de Paris » incarne l’esprit parisien, une femme sûre d’elle, et caractérisée par son élégance et son raffinement ; elle aime boire du vin rouge et fumer des cigarettes.
La Parisienne a du chien, c’est une canaille qui a de l’esprit et qui ne manque pas d’en user et aussi d’en abuser. C’était l’époque où le parfum reflétait le luxe, le glamour et la volupté. Et où les bimbos s’appelaient femmes d’esprit et de culture. C’est probablement pour cela qu’aucun parfum d’influenceuses n’a jamais marché. CQFD.
FM
PHARRELL SERIAL COPIEUR OU PAS ?
Deux jours après le verdict d’un jury qui a déclaré que le chanteur Pharrell avait copié deux chansons de Marvin Gaye, la famille trouve qu’un autre titre du chanteur ressemble étrangement à une autre chanson du roi de la soul. Pharrell Williams serait-il un «serial copieur»?
Il a connu la gloire grâce au titre « Happy » qui est resté au sommet des meilleures ventes pendant plusieurs mois, mais pas grand chose par opposition à « Born to Be Alive » qui perdure depuis plus de 40 ans. Le petit millennials de 53 ans, égérie de la pub « Y’a bon bégonia », semble ne pas vouloir choir de son piédestal et démontre que, comme pour les influenceurs, qu’il a peut-être un talent réel, mais dans aucun genre. Lire la suite »
SCOTT JOINS LVMH OU CHANEL
Pendant la dernière Fashion Week, j’avais titré : « Moschino l’Associé du Diable Chanel ». J’avais peut-être raison ? Dans la maison, le surréalisme est magnifiquement porté par Jeremy Scott qui transforme indéniablement, par une nouvelle facette, le label italien. Avec un esprit de rébellion pour une Chanel-lisation de la marque, le BCBG fait légion dans la vision anarchique du punk cool pour bourgeoises bohèmes en promenade à Milan, où les arbres de Noël, d’humeur taquin, balancent tour à tour les chaînes d’or et verroteries aux terrasses des cafés. Lire la suite »
SI PARIS M’ETAIT CONTE
En ces temps trouble de déchetterie dans les rues de Paname, sur la place de l’Hôtel de Ville, comme par miracle, point de déchet, et pourtant cette splendide connue des horreurs durant la révolution là où on avait installé le couperet sanguinolent qui allait couper la tête de Marie-Antoinette. La place de l’Hôtel de Ville avait donc une double vocation ; d’abriter le siège de la municipalité et de servir de cadre au supplice des condamnés à mort. Sinistre, ce macabre spectacle commença en 1310 par le bûcher d’une prétendue hérétique nommée Marguerite Porette. Il s’acheva en 1830 par la décapitation d’un certain Jean Martin condamné pour assassinat et vol.
Puis, la guillotine changea d’adresse. En effet, les 27, 28, et 29 juillet, le peuple de Paris se souleva pour chasser Louis X du trône. Durant ces 3 jours, de violents combats se déroulèrent autour de l’Hôtel de ville. Finalement, le bâtiment fut occupé par les révolutionnaires puis réinvesti par l’armée, repris par les manifestants, assailli par les militaires avec environ 1000 victimes dont 800 insurgés et 200 soldats. De ces combats, sortiront la monarchie constitutionnelle et le règne de Louis-Philippe. Lire la suite »
LES SUPERS RICHES SONT-ILS HEUREUX ?
Les haines et les fratricides éloignent des chemins de la félicité des astérides, et l’argent ne fait pas forcément le bonheur. Parmi les souvenirs, il en est des bons et des mauvais, les uns nourrissent nos rêves, les autres forment nos cauchemars.
C’est souvent tous les ingrédients d’une tragédie grecque : trahison, rivalité, haine et prise de pouvoir pour la domination des autres. Une pièce à la Shakespeare dans des familles où les enfants se déchirent, pas pour l’argent car ils en auront toujours, mais pour le reflet des traumatismes de leur enfance, ils paient fort cher l’amour qu’ils n’ont pas reçu.
L’exemple d’Arnaud Lagardère en est véritablement le symbole, il a fait payer cher à son père, Jean-Luc, le démantelant de son groupe, pièce par pièce, comme s’il voulait se séparer à jamais d’une partie de lui-même.
Les enfants Arnault, quant à eux, sont soumis à la dictature du père : être toujours les plus performants, des machines de guerre pour prendre la direction du groupe sous l’œil exercé de leur père qui contrôle chaque fait et geste et qui, au final, donnera le sésame. Et ainsi, provoquera le ressentiment des autres qui ne se sentiront pas aimé à la hauteur de leurs efforts pour satisfaire le seigneur.
Alors, pourquoi amasser toute cette fortune ? Pourquoi les fils et filles continuent à se soumettre à cette tyrannie ? C’est fou de penser que déjà le philosophe Alain déclamait : »l’argent est bête et n’a pas d’idée. » Alors, pourquoi les supra intelligents sont-ils aussi fascinés par lui ? Lire la suite »
DANS LES YEUX DE LA PASSION
Voici la contradiction la plus flagrante de ce nouveau monde de la mode, nouveau statut et pilier de la culture populaire, un spectacle que tout le monde peut suivre ou même pratiquer en faisant des commentaires pour la plupart sans connaissance aucune. Une grande partie de l’audience sur Instagram est dominée par la « dit sexe ont » des collections de couture de modeux en pantoufles ayant souvent des neurones au chômage technique.
Toutefois, ils croient avoir une véritable dévotion, pour la mode, non pas par passion, mais par envie de briller du quart d’heure de célébrité d’Andy Warhol. Certains pensent d’ailleurs qu’ils sont indispensables, comme la bimbo qui travaille pour 1 200 euros brut chez LVMH, et qui, avec une carte de visite avec le logo « Vuitton », se prend pour le haut du panier de la Fashion Week. Une d’elles m’a dit un jour : « la mode, c’est moi ! ». Elle était vendeuse chez Sephora.
La mode actuelle est donc à la fois démocratique par sa portée audiovisuelle de media sociaux, et snob par son goût. Tout le monde, en d’autres termes, peut être snob ! « Snob » mot qui provient du Latin « Sine Nobile » qui veut dire « qui est sans Noblesse » ! Il y a donc deux langages qui s’affrontent, le premier est dominé par des références aux couturiers précédents, presque à la manière d’une chanson à succès qui reprend un refrain des années 1980, sorte de « Born to be Online » de la couture à l’infini. Il s’agit seulement de repérer les références et de les décrire. Cela crée un sentiment de snobisme parmi ce que l’on pourrait appeler les spectateurs numériques de la couture sachant, qu’eux sont peau de chagrin. Lire la suite »
DANIEL BRÜHL GOOD BY KARL
L’acteur allemand, Daniel Brühl, incarnera Karl Lagerfeld dans une prochaine mini-série consacrée à l’ascension du créateur allemand dans les années 1970, marquées par une soi-disant rivalité avec Yves Saint Laurent, mais, en réalité, surtout avec Pierre Berger et Jacques de Bascher que ce dernier paya pour ne pas toucher à son amant.
« Kaiser Karl », une coproduction du service de streaming Disney+ et de la société française de production Gaumont, basée sur la biographie du même nom de la journaliste française Raphaëlle Bacqué, publiée en 2019, que personne ne connaît dans la mode, mais qui écrit dans le monde, dont le propriétaire n’est autre que le gendre du Seigneur des Arnault, Xavier Niel.
Brühl est connu pour ses rôles dans « Inglourious Bastards » et « Woman in Gold », mais surtout dans l’excellent film de « Good Bye Lénine ! » . Il y a aussi en préparation Jared Leto, qui tourna « House of Gucci », pour un rôle sur Karl dans un long-métrage soutenu par la maison de couture Karl Lagerfeld elle-même. Si Karl m’était conté qui, après la mort, voulait que tout soit terminé, le voilà remis en scène pour l’éternité.
FM
SEX BEAT ET VALENTINO
C’est comme ce film « Une journée sans fin » où Bill Murray, chaque jour, rejoue le réveil de la Marmotte. Mais là, c’est plutôt le réveil du blaireau. Pierpaolo Piccioli, le directeur artistique de la maison Valentino, sort de son rôle strict à l’Hôtel Salomon de Rothschild. D’ailleurs, la sagesse de Salomon surpassait tous les fils de l’Orient et celle des Égyptiens ; un signe peut-être.
La collection intitulée “Black Tie”, pour les éduqués « le smoking », mais visible pour Pierpaolo seulement une cravate noire pour nuit blanche, une tendance au clubbing qui a tant réussi à Slimane, et qui sera le fil rouge de la collection. Quand le couturier prisonnier d’opinion s’aperçoit que ce n’est pas la sienne, il se met à chercher des idées d’évasion.
Trois couleurs à l’honneur : le noir, le blanc et le rouge qui jouent avec des figures géométriques. Il y a une touche très Westwood issue d’une manipulation génétique de la Slimane mania, un clin d’oeil à la vieille déjantée qui a rendu son sexe à pistol. Est-ce que j’aime l’ensemble ? C’est original et créatif. J’ai envie de porter les tenues ce qui est un bon signe aussi pour un homme. La robe longue avec col et manchette se décline en jaune pâle, noir ou argenté. La jupe à paillettes portée avec une chemise blanche et une bande de tissu noir qui sublime une certaine féminité. Des tenues qui trouveront certainement preneurs pour les tapis rouges de l’été. Lire la suite »