BREAKING FASHION

CANNES CHASSE A L’HOMME

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Au secours ! A moi, marquis de Sade ! C’était hier, une fois encore, à l’ouverture du Festival de Cannes. Cette fois-ci, comme à chaque manifestation, on fait passer les hommes, pour une majorité, pour des harceleurs, des violeurs en série ! Une fois de plus, nous sommes stigmatisés, et de plus par une femme, qui n’aurait certainement jamais été dans la chambre d’un producteur, elle, qui va souvent à la Châtre, voir la tombe de Georges Sand.

Entendre la Maîtresse Nespresso d’un café nommé « Désir » finit par me lasser. Etre continuellement mis au rang d’une minorité, laissant à penser que la majorité masculine sont des humains de contrefaçon : « Cétacés » aurait pu dire Harvey La Baleine.

J’aime les femmes et je les respecte. Je n’ai aucune appréhension pour ces sujets qui font avancer la civilisation et qui peuvent faire du bien à l’humanité. Mais trop, c’est trop ! Qui osera le dire devant ces « Females » assoiffées de vengeance, et qui veulent absolument créer un tsunami contre la gente masculine. Lire la suite »

EXPERT A 24 ANS !

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Peut-on véritablement être expert à 24 ans ? Aujourd’hui, les jeunes experts pullulent, ils savent tout sur un sujet et rien sur le reste. Leur vision du monde est binaire pourtant dans le mot expert, il y a expérience, et véritablement, le plus souvent ils en manquent. Ils ne sont ni penseurs ni écrivains originaux  ; ils ont un style absolument factice, manquant de véritable haleine et empruntant une fausse chaleur à tout un système de phrases exclamatives pour glorifier « Hanouna ».

On leur fait dans la littérature télévisuelle contemporaine une place mensongère où ils se regorgent d’un gonflement de leur propre personne. Sorte de « Don Quichiotte » bourgeois hardi jusqu’à transpercer les moulins à vent et à se persuader des grâces de leur gloire jusqu’à prendre cette dulcinée du « Tobo Zoo  » pour la plus belle princesse du monde, alors qu’elle n’était qu’une bimbo de supermarché. Lire la suite »

JE VIVAIS AVEC UNE FEMME MORTE

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C’est une histoire sans histoire que l’on aurait pu écrire, il y a longtemps, et se laisser bercer par la magie des mots qui font la ronde. Mais, la réalité est toute autre. En fin de compte, c’est l’histoire d’un homme aux milles vouloir qui ne peut appliquer son pouvoir sur une femme sans plaisir.

Incroyable mais vrai : jusqu’à mes 40 ans, je n’avais jamais rencontré une femme qui n’aime pas les plaisirs de la chair, et j’ai finalement tiré un mauvais numéro, une planche en bois qui, quand je lui faisais subir les derniers outrages, continuait à fumer et à lire. Une expérience qui, compte tenu de votre virilité remise en cause, ne peut laisser cet affront sans conséquence, mais je continuais ma besogne avec application pour arriver à mes fins. Rien n’y faisait, le vide plus sidérant que sidéral.

Comme Gérard Depardieu et Patrick Dewaere dans « Les Valseuses », qui s’acharnent sur Miou Miou, je finis pas abandonner. Rien de plus insupportable, quand vous êtes un homme, de ne pas pouvoir être complaisant. Ah la “complaisance”, terme qui peut signifier tant de choses. Il désigne d’une part un rapport à autrui : chercher à “complaire”, c’est chercher à faire plaisir, ou, comme on dit de manière imagée, “brosser dans le sens du poil”. Être “complaisant”, c’est aussi faire preuve d’une grande bienveillance ou libéralité avec autrui. Lire la suite »

DIOR OPALINE A BASE D’ARSENIC

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Pour un flacon en opaline, comme le nouveau Dior, il faut des opacifiants pour le fabriquer, et ils peuvent être de différentes sortes : des cendres d’os ou des composés de dioxyde d’étain, ou pire encore de l’arsenic et de l’antimoine. Ces ingrédients sont ajoutés à la glaçure. Cela me rappelle un article sur une collection de la Maria Sourie que j’avais titré « Arsenic et Vieilles Dentelles ».

D’abord, fabriquée à Venise au XVIe siècle (verre lattimo) comme concurrent translucide de la porcelaine, la locution anglophone « milk glass » (verre laiteux) est relativement récente ; les anglais ont toujours eu le sens de la formule pour les inventions des autres.

Utilisé dans la fabrication de la vaisselle, de lampes, de vases, et de bijoux fantaisies, le verre opalin était très populaire durant la fin de ce siècle. Et pour les clientes de la maison du Maitre de Granville, il fallait bien se mettre au niveau des ménagères de plus de cinquante ans.

Poétesse blanche aux seins de pucelles qui hantent un parfum qui brûle, et gratte au coeur de la vie. Comme des cheveux d’orage qui enfourchent des chevaux blancs pour des femmes au coeur de vinaigre blanc si doux et si amer à la fois. Lire la suite »

MELLERIO DE ROOS AND ROOS

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Mellerio dit Meller, maison de joaillerie française, fondée en 1613, donne son nom à la taille Mellerio : une taille à 57 facettes en forme d’ovale dans une ellipse. Installée rue de la Paix et membre du Comité Colbert, Mellerio est une entreprise familiale bicentenaire et la quatorzième génération.

Pendant la Renaissance, la famille quitte la vallée du nord de l’Italie, le Val Vigezzo, pour venir commercer en France. Elle y arrive en 1515, après les guerres d’Italie, pour exercer le métier de fumiste ou de colporteur de l’autre côté des Alpes.

Le 10 octobre 1613, les habitants de trois villages du Val Vigezzo Craveggia, Malesco et Villette obtiennent de la régente Marie de Médicis, passionnée de diamants et de perles précieuses, le privilège d’exercer librement leurs activités dans tout le Royaume de France. Selon la légende, Jean-Baptiste Mellerio aurait placé son étal devant le château de Versailles et la reine Marie-Antoinette lui aurait acheté quelques bijoux qu’il présentait dans un petit coffre servant à les transporter et que la famille conserve toujours, ce qui fera connaître son entreprise en haut lieu. Lire la suite »

KI KA DIT KE KIKO ETAIT LVMH ?

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Le fond de capital-investissement Moët Hennessy Louis Vuitton a investi dans la société de beauté Kiko Milano. C’est après des mois de négociation et pour 1.2 milliard d’euro, L Catterton a annoncé vendredi avoir acquis une participation de 70% du capital de la société. Le seigneur veut donc mettre la main sur la beauté du monde, mais surtout se protéger car la concurrence entre Séphora et Kiko est féroce.

Créée en 1997 par les entrepreneurs Antonio et Stefano Percassi, Kiko Milano est contrôlée par la holding Odissea Srl de Percassi. Elle génère un chiffre d’affaires de 798 millions d’euros en seulement 20 ans, C.A. en hausse de 19 % sur un an, qui la place au 49ème rang du classement annuel des plus grandes entreprises de beauté au monde en termes de ventes. L’entreprise compte plus de 1 100 magasins dans le monde et vend ses produits sur plus de 66 marchés internationaux. Lire la suite »

PAP DEUXIÈME RETOUR DE CHINE

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L’industrie textile est le troisième secteur le plus consommateur d’eau au monde. Elle est également responsable de 6 % des émissions mondiales de CO2. Les défis à relever sont structurels, et s’attaquer uniquement aux acteurs de l’ultra-fast fashion revient à se tromper de cible. Mais, c’est toujours très surprenant de voir des personnes d’une organisation mettre les pieds dans les reins d’une entreprise Chinoise comme Shein après avoir inventé eux-mêmes la mode à grande diffusion et celle de la délocalisation.

Ainsi, les usines textiles du Nord, qui aujourd’hui ont disparu par ces messieurs de la famille, avaient expérimenté l’enfer du Nord mais c’était surtout pour les ouvrières du textile Français. Vous me direz que les dirigeants actuels ne sont pas responsables ; ce sont les usines Mendes ainsi que le roi du coton, aussi appelé Boussac, celui-là même qui fabriquait les uniformes pour l’armée allemande. Véritablement l’argent n’avait pas d’odeur à Roubaix. N’oublions pas les déclarations tonitruants de Pierre Mouton : « la haute couture est morte, vive le prêt-à-porter ».

En lançant cette idée, l’homme « du Buffet campagnard gratuit » monte Rive Gauche, et vient cracher dans la soupe, pour finalement ne pas admettre que finalement c’est bien eux qui ont tué la haute couture ; ce laboratoire de la mode qui donnait les tendances et faisait de la France une place unique en son genre. Ils iront faire fabriquer à l’autre bout de la planète pour des considérations qui ne sont pas de production de masse, mais seulement de cash flow. Lire la suite »

RELUXURY UNE AUTRE VIE

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ReLuxury, le premier salon dédié à la deuxième vie des pépites du luxe. Ainsi, l’économie circulaire vient se nicher même dans les maisons de prestige ; une nouvelle idée pour valoriser davantage encore leur patrimoine et leur savoir-faire d’exception. « Le luxe, c’est ce qui se répare », avait coutume de dire le bien regretté Jean-Louis Dumas, Président emblématique d’Hermès.

Le luxe se veut en effet intemporel : une belle montre, un sac ou un bijou se transmettent de génération en génération. C’est pourquoi le modèle économique de la revente des objets de luxe est un cercle vertueux, pour le vendeur, pour l’acheteur, mais aussi pour la marque, car la planète et l’humanité toute entière ont besoin d’être cajolées.

Faire entrer un cycle de réparation dans ce milieu se révèle être une réponse pertinente au phénomène du «köpskam», la honte de consommer. Un néologisme qui émerge peu à peu dans la société nordique et qui vise surtout l’industrie de la mode. Le « re commerce » est en effet une arme de reconstruction massive pour lutter contre le gaspillage, et cela répond parfaitement aux nouvelles attentes et aspirations des clients du luxe d’aujourd’hui. Lire la suite »

UN BORDEL NOMMÉ DÉSIR

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Toulouse-Lautrec en ouvre largement les portes à travers ses toiles. Et pour cause, le peintre fréquente abondamment les bordels, aussi pour y trouver un peu d’affection auprès de femmes. Les prostituées adorent ce tout petit bonhomme éduqué et sympathique.

Elles font de lui leur mascotte et le surnomment « la cafetière », moquant gentiment cette protubérance persistante due à son priapisme. L’artiste vit presque à demeure à La Fleur Blanche, luxueux établissement parisien. Il immortalise ce Salon de la rue des Moulins où, sur le moelleux des divans en peluche rouge, quatre créatures en déshabillé se vautrent sous l’œil souverain de Madame. À droite, une autre fille debout soulève sa chemise pour dévoiler ce qu’elle a à vendre, à hauteur du regard des messieurs en chapeau qui patientent un peu plus loin.

Il a fréquenté Van Gogh et, est devenu l’ami d’Aristide Bruant qui a donné un joli coup de pousse en exposant ses œuvres dans son cabaret. Il a vécu une liaison tumultueuse avec Suzanne Valadon, muse de nombreux artistes et peintre à son tour. Il a immortalisé les personnages de la vie montmartroise et les vedettes du Paris festif : Jeanne Avril, Yvette Guilbert, la Goulue ou encore Grille d’Egout, Nini Pattes-en-l’Air et la Môme fromage, les danseuses de cancan. C’est à cette époque qu’il va quasiment s’installer au 6 de la rue des Moulins, dans l’un des plus fameux bordels parisiens : La Fleur Blanche.

FM

MAZARIN ROYAUME DE NAPPES

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Nous voilà donc au pied du BHV, et si Dionysos, lui-même, divinité des transgressions et de l’ivresse, nous a attirés dans ce lieu, c’est par sa proximité avec notre habitation que nous l’avons repéré. Une jeune fille, placée à l’entrée, ex-mannequin du café Glebovskoïe de Moscou, vous regarde du haut de ses talons « Loubou Catin », comme si nous étions deux déchets de la ville de Paris. Elle nous regarde de ces yeux toujours aussi terrifiants à Paris pour les personnes non logotypées « Vuitton » et avec ce sentiment « Pas pour vous « . Pourtant, tous les égouts sont dans la nature !

Mais, avec la mode, j’ai l’habitude, et je ne me laisse pas impressionné. Je me dirige directement au bar, un homme trône au milieu de cette taverne moderne, accoudé au bar comme un pilier façon « Hemingway », qui cherche cette inspiration aveuglante dans la lumière très tamisée d’un tableau de Georges de La Tour.

Nous attendons depuis sept minutes, et nous rongeons notre frein à petite gorgée de minutes qui tombaient goutte à goutte dans la gorge virtuellement de ma concubine, car personne ne venait s’occuper de nous. La sentence vint nous rappeler que nous étions certainement « persona non grata », pas habillés, trop provinciaux, pas assez flamboyants… Ce soir-là, seul indice : ma rolex à cinq mille, mais cachée sous mon poignet mousquetaire, et donc pas de table au débotté pour dîner. Lire la suite »

DIOR AT BROOKLYN MUSEUM

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C’est dans une atmosphère d’une nuit d’hiver, que l’évidence même du vestiaire, qui se voulait à la fois classique et puissant, stigmatise la femme en homme. L’idiome des lignes pour trouver le langage des étoiles, pour un subtil dosage de la veste masculine d’aviateur qui jouent avec le féminin, tout en douceur et en maîtrise ; une collection sculpturale “Zaraïfié” avec des coupes célébrant le chic parisien pour New York. Lire la suite »

RICHE ET DÉPRIMÉ

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La richesse est un objectif que beaucoup se donnent, et pourtant il est bien connu que l’argent ne fait pas le bonheur. Mais, nous cherchons inconsciemment à atteindre la plus haute classe sociale possible pour se sentir supérieur. D’autres, qui n’ont pas un égo démesuré, pensent que l’argent rend libre de faire ce qu’on l’on a envie. Toutefois, la richesse n’est qu’une illusion qui se cache derrière une réalité plus riche et surtout plus misérable. L’argent devient toujours source d’anxiété, il contamine les êtres peu à peu et ainsi divise toujours les familles.

Vouloir être riche pour accéder au bonheur, c’est comme vouloir acheter le plus grand yacht sans savoir où on veut aller. La richesse, une fois acquise, construit une barrière autour de vous, et vous aurez toujours le doute de penser : sont-ils là pour l’argent ou pour moi ?

Voici donc une sorte de tragédie grecque où tous les ingrédients sont présents : pouvoir, trahison, jalousie (Le mot « tragédie » vient du grec tragoidia qui signifie « chant du bouc ») à tel point que le fils Lagardère a fini par démanteler l’empire de son père comme retour de bâton ou par vengeance contre son patriarche.

Je pense souvent à la fille du seigneur des Arnault, et à la pression qu’elle peut avoir en étant la fille de l’homme le plus intelligent de France. Que cela doit être difficile de vivre dans un environnement fratricide où chacun cherche à être le meilleur devant le seigneur, qui a transformé ses enfants en machine de guerre pour le futur, faisant fi de tous leurs loisirs pour les études. Une guerre digne d’une tragédie de Shakespeare, car l’argent à se partager ou l’empire est souvent un enjeu pour faire payer les traumatismes de la petite enfance que les parents ont monté sans le vouloir les uns contre les autres. Lire la suite »

LA PASSION DES LÉGENDES

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Comme bien des histoires de porschistes, la mienne commence dans l’enfance. Je voyais passer les Porsches 911 qui me faisaient rêver, et quand, plus tard, j’achetais ma Golf 16 V, je passais devant le magasin Porsche de Francfort et je regrettais souvent, un bref instant, d’avoir trois enfants. Ma passion Porsche est née d’une histoire de famille ; ma mère était amoureuse de la Targa de 1973 qui avait trouvé grâce à ses yeux. Je me suis toujours demandé pourquoi elle aimait cette voiture. Elle, vieille Auvergnate, qui ne lisait jamais un magazine sur l’automobile, était comme Georges Pompidou. Elle mourra en emportant son secret.

En 2022, ma compagne, pour mon anniversaire, m’a offert avec mes enfants cet objet de désir : une Porsche Targa, variante unique de l’emblématique 911 produite dans les années 1960. Ce modèle Targa se caractérise par son panneau de toit amovible et son arceau de sécurité distinctif mais qui est aujourd’hui entièrement électrique. Le nom « Targa » vient de la course Targa Florio en Sicile. Conçue à l’origine pour contourner les réglementations de sécurité américaines qui menaçaient d’interdire les voitures décapotables, elle offre l’expérience de conduite en plein air d’un cabriolet avec une rigidité structurelle exceptionnelle pour un coupé découvrant. Lire la suite »