BREAKING FASHION

SCOTT JOINS LVMH OU CHANEL

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Pendant la dernière Fashion Week, j’avais titré : « Moschino l’Associé du Diable Chanel ». J’avais peut-être raison ? Dans la maison, le surréalisme est magnifiquement porté par Jeremy Scott qui transforme indéniablement, par une nouvelle facette, le label italien. Avec un esprit de rébellion pour une Chanel-lisation de la marque, le BCBG fait légion dans la vision anarchique du punk cool pour bourgeoises bohèmes en promenade à Milan, où les arbres de Noël, d’humeur taquin, balancent tour à tour les chaînes d’or et verroteries aux terrasses des cafés. Lire la suite »

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SI PARIS M’ETAIT CONTE

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En ces temps trouble de déchetterie dans les rues de Paname, sur la place de l’Hôtel de Ville, comme par miracle, point de déchet, et pourtant cette splendide connue des horreurs durant la révolution là où on avait installé le couperet sanguinolent qui allait couper la tête de Marie-Antoinette. La place de l’Hôtel de Ville avait donc une double vocation ; d’abriter le siège de la municipalité et de servir de cadre au supplice des condamnés à mort. Sinistre, ce macabre spectacle commença en 1310 par le bûcher d’une prétendue hérétique nommée Marguerite Porette. Il s’acheva en 1830 par la décapitation d’un certain Jean Martin condamné pour assassinat et vol.

Puis, la guillotine changea d’adresse. En effet, les 27, 28, et 29 juillet, le peuple de Paris se souleva pour chasser Louis X du trône. Durant ces 3 jours, de violents combats se déroulèrent autour de l’Hôtel de ville. Finalement, le bâtiment fut occupé par les révolutionnaires puis réinvesti par l’armée, repris par les manifestants, assailli par les militaires avec environ 1000 victimes dont 800 insurgés et 200 soldats. De ces combats, sortiront la monarchie constitutionnelle et le règne de Louis-Philippe. Lire la suite »

LES SUPERS RICHES SONT-ILS HEUREUX ?

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Les haines et les fratricides éloignent des chemins de la félicité des astérides, et l’argent ne fait pas forcément le bonheur. Parmi les souvenirs, il en est des bons et des mauvais, les uns nourrissent nos rêves, les autres forment nos cauchemars.

C’est souvent tous les ingrédients d’une tragédie grecque : trahison, rivalité, haine et prise de pouvoir pour la domination des autres. Une pièce à la Shakespeare dans des familles où les enfants se déchirent, pas pour l’argent car ils en auront toujours, mais pour le reflet des traumatismes de leur enfance, ils paient fort cher l’amour qu’ils n’ont pas reçu.

L’exemple d’Arnaud Lagardère en est véritablement le symbole, il a fait payer cher à son père, Jean-Luc, le démantelant de son groupe, pièce par pièce, comme s’il voulait se séparer à jamais d’une partie de lui-même.

Les enfants Arnault, quant à eux, sont soumis à la dictature du père : être toujours les plus performants, des machines de guerre pour prendre la direction du groupe sous l’œil exercé de leur père qui contrôle chaque fait et geste et qui, au final, donnera le sésame. Et ainsi, provoquera le ressentiment des autres qui ne se sentiront pas aimé à la hauteur de leurs efforts pour satisfaire le seigneur.

Alors, pourquoi amasser toute cette fortune ? Pourquoi les fils et filles continuent à se soumettre à cette tyrannie ? C’est fou de penser que déjà le philosophe Alain déclamait : »l’argent est bête et n’a pas d’idée. » Alors, pourquoi les supra intelligents sont-ils aussi fascinés par lui ? Lire la suite »

DANS LES YEUX DE LA PASSION

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Voici la contradiction la plus flagrante de ce nouveau monde de la mode, nouveau statut et pilier de la culture populaire, un spectacle que tout le monde peut suivre ou même pratiquer en faisant des commentaires pour la plupart sans connaissance aucune. Une grande partie de l’audience sur Instagram est dominée par la « dit sexe ont » des collections de couture de modeux en pantoufles ayant souvent des neurones au chômage technique.

Toutefois, ils croient avoir une véritable dévotion, pour la mode, non pas par passion, mais par envie de briller du quart d’heure de célébrité d’Andy Warhol. Certains pensent d’ailleurs qu’ils sont indispensables, comme la bimbo qui travaille pour 1 200 euros brut chez LVMH, et qui, avec une carte de visite avec le logo « Vuitton », se prend pour le haut du panier de la Fashion Week. Une d’elles m’a dit un jour : « la mode, c’est moi ! ». Elle était vendeuse chez Sephora.

La mode actuelle est donc à la fois démocratique par sa portée audiovisuelle de media sociaux, et snob par son goût. Tout le monde, en d’autres termes, peut être snob ! « Snob » mot qui provient du Latin « Sine Nobile » qui veut dire « qui est sans Noblesse » ! Il y a donc deux langages qui s’affrontent, le premier est dominé par des références aux couturiers précédents, presque à la manière d’une chanson à succès qui reprend un refrain des années 1980, sorte de « Born to be Online » de la couture à l’infini. Il s’agit seulement de repérer les références et de les décrire. Cela crée un sentiment de snobisme parmi ce que l’on pourrait appeler les spectateurs numériques de la couture sachant, qu’eux sont peau de chagrin. Lire la suite »

SEX BEAT ET VALENTINO

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C’est comme ce film « Une journée sans fin » où Bill Murray, chaque jour, rejoue le réveil de la Marmotte. Mais là, c’est plutôt le réveil du blaireau. Pierpaolo Piccioli, le directeur artistique de la maison Valentino, sort de son rôle strict à l’Hôtel Salomon de Rothschild. D’ailleurs, la sagesse de Salomon surpassait tous les fils de l’Orient et celle des Égyptiens ; un signe peut-être.

La collection intitulée “Black Tie”, pour les éduqués « le smoking », mais visible pour Pierpaolo seulement une cravate noire pour nuit blanche, une tendance au clubbing qui a tant réussi à Slimane, et qui sera le fil rouge de la collection. Quand le couturier prisonnier d’opinion s’aperçoit que ce n’est pas la sienne, il se met à chercher des idées d’évasion.

Trois couleurs à l’honneur : le noir, le blanc et le rouge qui jouent avec des figures géométriques. Il y a une touche très Westwood issue d’une manipulation génétique de la Slimane mania, un clin d’oeil à la vieille déjantée qui a rendu son sexe à pistol. Est-ce que j’aime l’ensemble ? C’est original et créatif. J’ai envie de porter les tenues ce qui est un bon signe aussi pour un homme. La robe longue avec col et manchette se décline en jaune pâle, noir ou argenté. La jupe à paillettes portée avec une chemise blanche et une bande de tissu noir qui sublime une certaine féminité. Des tenues qui trouveront certainement preneurs pour les tapis rouges de l’été. Lire la suite »

CHANEL LE CAS VIARD

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C’était tout à fait judicieux de la part des marketeurs de Chanel de prendre le Camélia comme référence pour la collection 2023. Mais, avait-il pensé que les chevaliers du Camélia blanc étaient une organisation suprémaciste blanche fondée en 1867, similaire au Ku Klux Klan. Il est vrai que la Coco n’était pas vraiment une démocrate avec son amant Hans Günther von Dincklage de treize ans, son aîné.

Si je comble le vide de cette collection par des espaces, j’obtiendrai peut-être du néant qu’il cesse d’être. Le Camélia, fleur symbole de l’Alabama, mais aussi de Rabindranath Tagore qui a écrit un poème intitulé « Camellia » sur le désir d’un jeune homme pour une jeune femme qu’il voit dans le train, qu’il violera à la vitesse d’un TGV, et l’arrière train sifflera trois fois pour Chanel. Enfin, pour les bimbos qui savent lire, le roman d’Alexandre Dumas « la Dame aux Camélias », symbole d’une vie dissolue, meurt victime de préjugés, mais surtout de la syphilis.

Un véritable conte de fée, cette collection de Madame Viard, un Camélia rouge aussi appelé rose chinoise qui se cultive dans des serres surchauffées du « Si chiant » ou du Sichuan, c’est selon, à grandes gorgées de pétrole qui allumerait le cigare des deux pharaons Wertheimer. Pauvre petite fille laissée à l’abandon sans son Karl, et pourtant elle a un autre Karl, le Karl Zéro de la création. Lire la suite »

VUITTON TAXI DRAVEUR

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C’est l’expérience d’un Paris à la française que Nicolas Ghesquière a voulu nous introduire pour sa collection automne-hiver 2024 ; ouille ouille… je sens que je vais avoir mal à mon anorectal. Un « fondement » sonore construit pour le défilé par Philippe Parreno et non pas « parano » comme me dit la fille de la presse, et c’est dans l’ancienne grande salle de bal de l’Hôtel d’Orsay, aujourd’hui Musée que le grand carnaval commence.

C’est le bruit des embouteillages mélangé avec les camions poubelles qui viennent pour les ordures ; j’ai alors pensé, étant légèrement assoupi, qu’ils venaient enlever ma voisine. Devant le musée, une foule d’aficionados complètement hystériques poussait des hurlements quand les stars arrivaient pour assister au show. Catherine De-vieille, en tête, la star de 79 ans venait chercher son ticket de présence à 60 000 euros. Elle a beau accusé son âge, le vrai coupable court toujours.

Mais, revenons au sujet principal. Il y a eu un bon nombre de vêtements classiques faciles à porter tout en essayant de faire preuve d’imagination quand même. Ainsi, le défilé s’ouvre sur de magnifiques vestes plissés et drapés cintrés a la ceintures avec jupes courtes, d’autre très gonflées qui rappelaient le bibendum Michelin emballé par Cristo. Un clin d’oeil au collier de perles de ma mère avec trois rangs de perles « d’inculture » ; icône du style français interprété à la manière viennoise par le viennois de la vienne des fausses perles pour un sentiment de pacotille. Superbes robes abstraites brodées en dentelle à la Chiuri, une copie du petit génie baltringue, Olivier Rousteing ou inversement, c’est selon, nous dira demain la Vogue des journalistes Télé. Lire la suite »

BECKHAM LE PONT DE LA RIVIERE MANCHE

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Le comble de la démocratie c’est de refuser à une réfugiée du Brexit une terre d’élection ! Voici donc la plus British des Françaises, la Beckham qui vient défiler à Paris. Ainsi, après le Val de Grace, un manège pour nous donner le tournis. Star des scènes, égérie du luxe et redoutable femme d’affaires, Victoria « Station », le monument de la mode le plus visité de Londres, roule sur la Fashion Week de Paris avec sa Bécanne monocylindre qui tourne à plein régime, sur la grande roue de la fortune de son conjoint, aussi surnommée Millennium Wheel.

Le spectacle équestre, volé à l’excellent couturier Franck Sorbier, ne nous a pas rendus chèvre. C’était lundi matin dans le centre de l’école militaire, et sur son podium, Artémis Brauronia n’occupait pas le terrain. La Victoria a mis l’accent sur le tailleur cette saison, comme d’ailleurs la majorité des couturiers. Un éduqué du groupe a dû lui donner les infos ou copier sur les élèves nouvellement sortis de l’école qui publient sur Instagram leur collection. La réponse était donc dans le tailleur masculin pour femme ; la « taillure » me souffle ma voisine copine de Harper, la fille du couple Beckham, qui visiblement confond tout, et avec le prénom de leur fille, ils auront certainement un article dans Bazzar. Lire la suite »

NINA RICCI MY ENFER LADY

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L’invitation à la première de la collection de Harris Reed, anglo-américain comme directeur de la création de Nina Ricci, est à ne pas manquer ! Depuis la pomme de Jeanine Brito, la brillante a visiblement perdu de son éclat, je l’aurais bien coupé ce roseau dépensant (Reed/roseau). Il me faisait songer à un vieil acteur famélique sans emploi, sorte d’épave de la bohème qui échoue un soir de dèche à l’asile, et suite à un refus, finit en habitué de l’I.F.M, l’Institut Français de la Moche.

Pour les entrées, une robe abat-jour noire à pois avec un nœud surdimensionné, pas que le noeud d’ailleurs ! Tandis que les mannequins se pressaient avec des rayures épaisses noires et blanches qui me rappelaient les costumes de Cecil Beaton pour Audrey Hepburn dans « My Fair Lady ». Il pensait ce manifestant aphone que nous ne le verrions pas : « mais vas-y coco, magne toi l’inculte ». Nous aussi nous sommes « culturationnés ».

Entre le ciel et sa mère, c’est un voyage fantastique que propose l’homme de la cité des anges, il nous emporte dans une procession au Père Lachaise pour la marque « Pet à son Âme ». Est-ce que Harris Reed sera à la hauteur de l’honneur qu’on lui a confié ? Il semble que le créateur ne soit pas dérouté de produire un show que même les filles de mauvaise vie de la Tour Maubourg auraient renié, un Pfffff de dégoût, mais il est vrai que tous les égouts sont dans la nature.

C’était l’un de ces après-midi magnifiques sans les giboulées de mars, où les reflets d’un instant magique s’emparaient des ponts de Paname pour les faire briller. Voici la déferlante non érotique, d’un semblant de prodige vide de création, et cela m’a donné le sentiment d’être dans un cabaret d’un nouveau dieu vivant qui produit les rêves de kérosène et marche sur « lot » du nid de cocottes, à la manière d’une certaine promenade biblique. Lire la suite »

DISCRIMINATION MODE ET GREVE DES JOURNALISTES

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Il est peut-être important de souligner, avant le démarrage de la Fashion Week de Paris, que le comportement des institutions de la mode française, qui discriminent les journalistes non florentins, est inacceptable, ainsi que contraire aux principes de l’éthique journalistique.

Les journalistes doivent être libres de rapporter les faits de manière impartiale et objective, sans être soumis à des pressions ou des manipulations de la part des marques ou de personnes impliquées au travers d’agences de presse aux ordres, seulement motivées par leur chiffre d’affaires.

Les informations positives restent aujourd’hui le seul critère de sélection pour exercer ce métier. La pratique du « blacklistage » est effectivement contraire à l’éthique. Les couturiers et les maisons de luxe auraient-ils quelque chose à cacher ou à se reprocher ?

Les journalistes ne devraient jamais être punis ou exclus simplement parce qu’ils ont rapporté des faits qui ne sont pas conformes aux attentes des marques. Ces dernières doivent être prêtes à accepter la critique qui est toujours constructive car celle-ci permet d’améliorer les produits et les services en faisant remonter les indices d’insatisfaction des clients et des clientes, qui eux n’ont pas plus de droit que seulement celui de se taire. Lire la suite »

POP MART MADE IN CHINÉE

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Une nouvelle boutique à Paris pour « les Adulenscents » d’aujourd’hui, ce mélange étrange d’adultes et d’adolescents. Les figurines Pop Mart, collection de style manga, très populaires en Chine et dans toute l’Asie arrivent comme un tsunami en Europe. Ces figurines sont souvent vendues dans des boîtes de collection surprises, où l’acheteur ne sait pas exactement quelle figurine se trouve à l’intérieur avant de l’ouvrir.

Il existe plusieurs séries de figurines Pop Mart qui incluent des personnages de dessins animés et de bandes dessinées populaires, tels que Bob l’éponge, Snoopy et Hello Kitty, ainsi que d’autres personnages de la culture populaire. Ces figurines sont souvent très détaillées et sont très appréciées des collectionneurs.

Si vous êtes intéressé par l’achat de figurines Pop Mart, la première importante boutique en Europe vient d’ouvrir dans les Halles où se trouve déjà le magasin Légo. Et face à la samaritaine le groupe de luxe joue au Monopoly, et les employées eux, joue au figurine, une vision de notre nouveau monde. Vous pouvez également acquérir ces figurines sur des sites de commerce en ligne tels qu’Amazon, AliExpress et eBay. Lire la suite »

BURBERRY FALL 2023

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Un show d’imprimés rose et moutarde comme sur une musique d’un poème de Verlaine, et pour le premier défilé de Daniel Lee chez Burberry, celui-ci avait arboré de la fausse fourrure avec des chapeaux de trappeur à faire pâlir Davy Crockett ou les Bimbos Russes de Moscou. A notre arrivée, il y avait pour les invités un plateau avec du chocolat chaud et des grogs, ainsi que d’épais plaides et une bouillotte à carreaux Burberry pour le premier rang. Lire la suite »