Évènements Fraîchement Actualisés

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DIOR OPALINE A BASE D’ARSENIC

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Pour un flacon en opaline, comme le nouveau Dior, il faut des opacifiants pour le fabriquer, et ils peuvent être de différentes sortes : des cendres d’os ou des composés de dioxyde d’étain, ou pire encore de l’arsenic et de l’antimoine. Ces ingrédients sont ajoutés à la glaçure. Cela me rappelle un article sur une collection de la Maria Sourie que j’avais titré « Arsenic et Vieilles Dentelles ».

D’abord, fabriquée à Venise au XVIe siècle (verre lattimo) comme concurrent translucide de la porcelaine, la locution anglophone « milk glass » (verre laiteux) est relativement récente ; les anglais ont toujours eu le sens de la formule pour les inventions des autres.

Utilisé dans la fabrication de la vaisselle, de lampes, de vases, et de bijoux fantaisies, le verre opalin était très populaire durant la fin de ce siècle. Et pour les clientes de la maison du Maitre de Granville, il fallait bien se mettre au niveau des ménagères de plus de cinquante ans.

Poétesse blanche aux seins de pucelles qui hantent un parfum qui brûle, et gratte au coeur de la vie. Comme des cheveux d’orage qui enfourchent des chevaux blancs pour des femmes au coeur de vinaigre blanc si doux et si amer à la fois. Lire la suite »

PATRON TOXIQUE TOLÉRANCE ZÉRO

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La tolérance zéro à l’égard d’un patron toxique doit être de mise. Voilà donc quelques conseils pour apprendre à les identifier. La plupart du temps, il divise pour mieux régner avec leur égo, il entretient une mauvaise culture de travail, il crée de l’incertitude et un manque de confiance dans les valeurs de l’entreprise. Ce genre d’individu crée des équipes dysfonctionnelles, et souvent, il pousse ses employés à la démission pour engager des jeunes qui se feront martyriser corps et âme par manque d’expérience. Un leader toxique est celui qui utilise de manière inappropriée le pouvoir qui découle de son rôle.

Il est arrogant et croit que l’étalage de son pouvoir le rend meilleur que les autres. L’une des caractéristiques les plus évidentes est sa difficulté à écouter autrui. Il ne fait pas confiance aux personnes avec lesquelles il travaille et pense donc que la meilleure stratégie consiste à contrôler chacune de leurs actions, même les plus petites. Il suppose que l’humeur et l’irritabilité sont des signes de sérieux et de responsabilité au travail. Il interprète ses attitudes comme l’expression d’un engagement et d’une rigueur.

Les employés, qui font preuve d’initiatives, représentent une menace. Un tel patron va même jusqu’à penser que les employés prennent des libertés qu’ils ne devraient pas avoir ou interprète les propositions des autres comme un défi à son autorité. Lire la suite »

MELLERIO DE ROOS AND ROOS

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Mellerio dit Meller, maison de joaillerie française, fondée en 1613, donne son nom à la taille Mellerio : une taille à 57 facettes en forme d’ovale dans une ellipse. Installée rue de la Paix et membre du Comité Colbert, Mellerio est une entreprise familiale bicentenaire et la quatorzième génération.

Pendant la Renaissance, la famille quitte la vallée du nord de l’Italie, le Val Vigezzo, pour venir commercer en France. Elle y arrive en 1515, après les guerres d’Italie, pour exercer le métier de fumiste ou de colporteur de l’autre côté des Alpes.

Le 10 octobre 1613, les habitants de trois villages du Val Vigezzo Craveggia, Malesco et Villette obtiennent de la régente Marie de Médicis, passionnée de diamants et de perles précieuses, le privilège d’exercer librement leurs activités dans tout le Royaume de France. Selon la légende, Jean-Baptiste Mellerio aurait placé son étal devant le château de Versailles et la reine Marie-Antoinette lui aurait acheté quelques bijoux qu’il présentait dans un petit coffre servant à les transporter et que la famille conserve toujours, ce qui fera connaître son entreprise en haut lieu. Lire la suite »

KI KA DIT KE KIKO ETAIT LVMH ?

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Le fond de capital-investissement Moët Hennessy Louis Vuitton a investi dans la société de beauté Kiko Milano. C’est après des mois de négociation et pour 1.2 milliard d’euro, L Catterton a annoncé vendredi avoir acquis une participation de 70% du capital de la société. Le seigneur veut donc mettre la main sur la beauté du monde, mais surtout se protéger car la concurrence entre Séphora et Kiko est féroce.

Créée en 1997 par les entrepreneurs Antonio et Stefano Percassi, Kiko Milano est contrôlée par la holding Odissea Srl de Percassi. Elle génère un chiffre d’affaires de 798 millions d’euros en seulement 20 ans, C.A. en hausse de 19 % sur un an, qui la place au 49ème rang du classement annuel des plus grandes entreprises de beauté au monde en termes de ventes. L’entreprise compte plus de 1 100 magasins dans le monde et vend ses produits sur plus de 66 marchés internationaux. Lire la suite »

PAP DEUXIÈME RETOUR DE CHINE

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L’industrie textile est le troisième secteur le plus consommateur d’eau au monde. Elle est également responsable de 6 % des émissions mondiales de CO2. Les défis à relever sont structurels, et s’attaquer uniquement aux acteurs de l’ultra-fast fashion revient à se tromper de cible. Mais, c’est toujours très surprenant de voir des personnes d’une organisation mettre les pieds dans les reins d’une entreprise Chinoise comme Shein après avoir inventé eux-mêmes la mode à grande diffusion et celle de la délocalisation.

Ainsi, les usines textiles du Nord, qui aujourd’hui ont disparu par ces messieurs de la famille, avaient expérimenté l’enfer du Nord mais c’était surtout pour les ouvrières du textile Français. Vous me direz que les dirigeants actuels ne sont pas responsables ; ce sont les usines Mendes ainsi que le roi du coton, aussi appelé Boussac, celui-là même qui fabriquait les uniformes pour l’armée allemande. Véritablement l’argent n’avait pas d’odeur à Roubaix. N’oublions pas les déclarations tonitruants de Pierre Mouton : « la haute couture est morte, vive le prêt-à-porter ».

En lançant cette idée, l’homme « du Buffet campagnard gratuit » monte Rive Gauche, et vient cracher dans la soupe, pour finalement ne pas admettre que finalement c’est bien eux qui ont tué la haute couture ; ce laboratoire de la mode qui donnait les tendances et faisait de la France une place unique en son genre. Ils iront faire fabriquer à l’autre bout de la planète pour des considérations qui ne sont pas de production de masse, mais seulement de cash flow. Lire la suite »

NICKY ZIMMERMANN LA MAGICIENNE D’OZ

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La créatrice australienne, Nicky Zimmermann, souvent considérée comme décontractée, avec une attitude « no worries » (pas de soucis) envers la vie comme les australiens en général, commence à fabriquer des robes qu’elle vend sur des marchés tout en travaillant chez Vogue Australia.

Elle finit par ouvrir une boutique avec sa sœur et elles font alors fusionner la mode et le swimwear avec leur « australian touch » pour les bimbos de Bondi Beach. Le style Zimmermann « OZI’mermann » pour les si séduisantes Australiennes, mais honnêtement, quand je vivais à Sydney, je n’ai rencontré aucune fille assez jolie pour que je la remarque. Un jour, l’une d’elle, chez un parfumeur, en profitait pour acheter du déodorant pour son mari, la vendeuse lui a demandé vous voulez un déodorant à boule ? Et la jeune gourgandine lui répond : Oh non, c’est pour le dessous de ses bras. Lire la suite »

RELUXURY UNE AUTRE VIE

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ReLuxury, le premier salon dédié à la deuxième vie des pépites du luxe. Ainsi, l’économie circulaire vient se nicher même dans les maisons de prestige ; une nouvelle idée pour valoriser davantage encore leur patrimoine et leur savoir-faire d’exception. « Le luxe, c’est ce qui se répare », avait coutume de dire le bien regretté Jean-Louis Dumas, Président emblématique d’Hermès.

Le luxe se veut en effet intemporel : une belle montre, un sac ou un bijou se transmettent de génération en génération. C’est pourquoi le modèle économique de la revente des objets de luxe est un cercle vertueux, pour le vendeur, pour l’acheteur, mais aussi pour la marque, car la planète et l’humanité toute entière ont besoin d’être cajolées.

Faire entrer un cycle de réparation dans ce milieu se révèle être une réponse pertinente au phénomène du «köpskam», la honte de consommer. Un néologisme qui émerge peu à peu dans la société nordique et qui vise surtout l’industrie de la mode. Le « re commerce » est en effet une arme de reconstruction massive pour lutter contre le gaspillage, et cela répond parfaitement aux nouvelles attentes et aspirations des clients du luxe d’aujourd’hui. Lire la suite »

LE GRAND BAL DES FAUSSAIRES

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Des boutiques chantre des magasins de la crise, qui comme un fleuve profond, regorge de sacs de luxe multi-marques. J’ai même vu un « Birkin» qui, d’ailleurs, n’est pas resté très longtemps en vente car la marque des tourneurs en rond (j’ai nommé ceux qui pratiquent l’Axel piqué) son venu le racheter pour le remettre en vente sur les marchés asiatiques, « au royaume des aveux les moches son roi ».

Pourtant, la protection du patrimoine et des marques contre la contrefaçon avait été claironnée aux actionnaires du plus grand groupe de luxe au monde, mais, qui peut protéger sa marque aujourd’hui ? Avec les revendeurs de « second hand », la vente sur l’internet et tous les supports de ventes mondiaux de Knock-off organisés par la Chine qui viennent alimenter le marché de l’occasion ? Et ne parlons pas des clientes qui s’y mettent pour arrondir leur fin de mois. Les marques sont soumises à toute sorte de tortures et personne ne peut l’empêcher même pas le Seigneur et son homme de Tolède.

La contrefaçon règne en maître sur les marchés parallèles de la planète comme un sésame ouvre-toi. « Alibaba et ses quarante voleurs » s’activent à grand coût de promotion mondiale. Vous pouvez trouver la marque LV n’importe où sur l’ensemble de la planète. D’ailleurs, regardez le sac à main de votre femme de ménage qui vient travailler avec son « speedy » acheté pour noël au « Kilo Shop » du coin de Barbès. Parfois, celui-ci lui est donné par la Vicomtesse comme étrenne pour bonniche qui d’ailleurs, s’empresse de le revendre à prix d’or sur l’internet à ses cousines portugaises. Lire la suite »

UN BORDEL NOMMÉ DÉSIR

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Toulouse-Lautrec en ouvre largement les portes à travers ses toiles. Et pour cause, le peintre fréquente abondamment les bordels, aussi pour y trouver un peu d’affection auprès de femmes. Les prostituées adorent ce tout petit bonhomme éduqué et sympathique.

Elles font de lui leur mascotte et le surnomment « la cafetière », moquant gentiment cette protubérance persistante due à son priapisme. L’artiste vit presque à demeure à La Fleur Blanche, luxueux établissement parisien. Il immortalise ce Salon de la rue des Moulins où, sur le moelleux des divans en peluche rouge, quatre créatures en déshabillé se vautrent sous l’œil souverain de Madame. À droite, une autre fille debout soulève sa chemise pour dévoiler ce qu’elle a à vendre, à hauteur du regard des messieurs en chapeau qui patientent un peu plus loin.

Il a fréquenté Van Gogh et, est devenu l’ami d’Aristide Bruant qui a donné un joli coup de pousse en exposant ses œuvres dans son cabaret. Il a vécu une liaison tumultueuse avec Suzanne Valadon, muse de nombreux artistes et peintre à son tour. Il a immortalisé les personnages de la vie montmartroise et les vedettes du Paris festif : Jeanne Avril, Yvette Guilbert, la Goulue ou encore Grille d’Egout, Nini Pattes-en-l’Air et la Môme fromage, les danseuses de cancan. C’est à cette époque qu’il va quasiment s’installer au 6 de la rue des Moulins, dans l’un des plus fameux bordels parisiens : La Fleur Blanche.

FM

LE SAVIEZ-VOUS ?

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C’est lui qui, pour laisser son corps libre de ses mouvements et faire apparaître sa musculature, porta le premier un maillot collant inventé pour ses besoins, nommé depuis le « Léotard » et utilisé par les hommes en gymnastique artistique, et que les américains, en raison de leur puritanisme, ont repris pour leur fameux superman, laissant ainsi apparaître sa musculature et masquant sa virilité par un slip qu’il enfilera par dessus.

Jean-Marie Jules Léotard dit Jules Léotard (né le 1er août 1838 à Toulouse (Haute-Garonne) et mort le 16 août 1870 dans la même ville de la variole) est un trapéziste français, inventeur plus particulièrement de la voltige entre deux trapèzes ainsi que des justaucorps (qui porte son nom en anglais). Car quand vous souhaitez acheter un justaucorps le mot « a léotard » est de rigueur.

Né d’un père artiste et éducateur en acrobaties au sol dans un cirque, Jules Léotard, doué intellectuellement, se destine vers de longues études de droit, mais le cirque le fascine. Très tôt, il rejoint le Cirque Napoléon (devenu par la suite le Cirque d’Hiver), à Paris, où il fait sa première apparition publique au trapèze volant. Le public est époustouflé et tout Paris vient le voir pour se faire peur devant ses voltiges réalisées, à l’époque, sans filet. Lire la suite »

MAZARIN ROYAUME DE NAPPES

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Nous voilà donc au pied du BHV, et si Dionysos, lui-même, divinité des transgressions et de l’ivresse, nous a attirés dans ce lieu, c’est par sa proximité avec notre habitation que nous l’avons repéré. Une jeune fille, placée à l’entrée, ex-mannequin du café Glebovskoïe de Moscou, vous regarde du haut de ses talons « Loubou Catin », comme si nous étions deux déchets de la ville de Paris. Elle nous regarde de ces yeux toujours aussi terrifiants à Paris pour les personnes non logotypées « Vuitton » et avec ce sentiment « Pas pour vous « . Pourtant, tous les égouts sont dans la nature !

Mais, avec la mode, j’ai l’habitude, et je ne me laisse pas impressionné. Je me dirige directement au bar, un homme trône au milieu de cette taverne moderne, accoudé au bar comme un pilier façon « Hemingway », qui cherche cette inspiration aveuglante dans la lumière très tamisée d’un tableau de Georges de La Tour.

Nous attendons depuis sept minutes, et nous rongeons notre frein à petite gorgée de minutes qui tombaient goutte à goutte dans la gorge virtuellement de ma concubine, car personne ne venait s’occuper de nous. La sentence vint nous rappeler que nous étions certainement « persona non grata », pas habillés, trop provinciaux, pas assez flamboyants… Ce soir-là, seul indice : ma rolex à cinq mille, mais cachée sous mon poignet mousquetaire, et donc pas de table au débotté pour dîner. Lire la suite »

DIOR AT BROOKLYN MUSEUM

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C’est dans une atmosphère d’une nuit d’hiver, que l’évidence même du vestiaire, qui se voulait à la fois classique et puissant, stigmatise la femme en homme. L’idiome des lignes pour trouver le langage des étoiles, pour un subtil dosage de la veste masculine d’aviateur qui jouent avec le féminin, tout en douceur et en maîtrise ; une collection sculpturale “Zaraïfié” avec des coupes célébrant le chic parisien pour New York. Lire la suite »