ST LAURENT

ST LAURENT OU TANT

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Cette maison, qui suscite un fantasme reconnu comme patrimoine des français, peine à émerger du lègue si lourd et de l’histoire du petit génie d’Oran. Vaccarello qui a supprimé les pièces cultes comme la saharienne, a conservé cette idée fixe de subversion entre le masculin et le féminin ; des seins nus et des robes des années 80 créant un nouveau genre : le clubbing romantique, c’est toujours mieux que le Porno Chic ! L’horreur est humaine.

Les demi-mondaines du premier rang, « glandes ma mère », prêtent à imploser d’excitation, surnagent au bord de la seine, en suppliant ce soleil noir de leur envoyer le preux chevalier qui leur rendra une « black card ». Avec le tintamarre du cor de Siegfried pour seulement une ligne, ces héroïnes féminines avaient perdu la proie qu’elles pourchassaient, un homme « White Anglo-Saxon » de la City qui tartine les chauffeurs « Uber » avec des billets de 50 nuances d’euros.

Sur le podium, c’est une éclosion superbe de jeunes seins blancs sous la mousseline comme pour enchaîner mes yeux sur les poitrines plutôt que sur les vêtements : nobles rondeurs, effroi de ma pudeur chagrine, blanche sérénité de l’océan des formes, qui me conduisent lentement à une extase sans fièvre. Je suis pour l’égalité des sexes, et je prendrai moi-même les mesures. Lire la suite »

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