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HERMES LE NEZ EN BERNE
Christine Nagel, l’une des parfumeuses les plus respectées dans le monde, ne porte pas de parfum ; comme si un compositeur refuserait d’écouter de la musique. Totalement, hors du commun et absurde certainement, mais aussi totalement logique pour les gens de la maison du Faux Bourg. Hors normes, ceci est comme si nous avions rentré un percheron parmi les étalons.
Une Suissesse pour Hermès alors que la plupart des autres parfumeurs sont Français. La parfumerie est comme la couture et l’œnologie : les bons comptoirs font les bons amis. Et les propriétés de Dumas sont connues comme le houblon, mais face au château Yquem du Seigneur des Arnault, cela sent la bière. Donc Nagel deviendrait le parfumeur de la maison d’Hermès, ce qui fait d’elle la première femme à occuper ce poste. Elle qui voulait être sage femme, quand elle était jeune, la voilà à accoucher des parfums et des courbettes de femme de cour aux trois mousquetaires, qui, avec leur yeux de ces animaux ruminant, semblent refléter l’immensité des intelligences mycosées.
Hier, c’était traditionnellement un métier masculin comme les cuisiniers et les couturiers, alors elle étudie la chimie. C’est tellement ironique car, maintenant, en France, il existe deux écoles de parfumerie et dont l’une demande un minimum de deux ans d’étude de chimie. Dans ces deux écoles, ce sont principalement des femmes, les hommes ont disparu de la circulation, trop difficile probablement comme étude pour eux qui sont plutôt paresseux. Lire la suite »
HERPÈS AU GRAND PALAIS
La maison du « faux bourg » sous la coupole du Grand Palais, un caramel qui colle au palais et menace la couronne. J’avais appelé le patron et l’on m’a dit qu’il était « Tailleur ». Cela m’a beaucoup étonné car j’ai beaucoup de respect pour cette noble profession. Un tremblement de terre de magnitude 15 sur l’échelle de « Hechter », un weekend d’envieux que la vermine éphémère qui démange un instant, mais qui finit toujours par « pet rire ».
70 euros pour un saut dans l’inconnu, une paille, mais pour regarder des dégénérés, c’est un Must si l’on veut rire. C’est le regroupement de la plus belle brochette de « DE » consanguins issues de mariages entre cousins qui viennent se retrouver au Grand Palais en famille. Des dégénérés, qui ne montent pas tous à cheval, des dents, qui se chevauchent, ou mal soignés pour cause d’investissement sur la toiture de la bâtisse familiale à restaurer. Ils viennent en masse voir la dernière « selle » d’Herpès, celle qui trône au fond du couloir à gauche, dans un carré pour crottin d’ânes de « champs pignole » où les nobles Marquis et Marquises ont la délicate attention d’appeler la M…. l’engrais pour les rosiers du château. Lire la suite »