PARIS FASHION WEEK 2022

LE SEXE DU SEIGNEUR LE SAVIEZ-VOUS ?

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Dans le Paris du 17e siècle, lorsque l’on avait d’autres choix que de prendre un bain, on s’en remettait aux baigneurs, c’est-à-dire à des barbiers-baigneurs qui tenaient les bains. Certains de ces établissements étaient des endroits de mauvaise réputation où l’on était lavé et où l’on pouvait satisfaire ces appétits sexuels, officiellement dans le plus grand secret. Ces établissements proposaient plusieurs services, les soins thalassos de nos jours, et même des bains d’épilation. Car pour les Français du 17e siècle, homme ou femme, un corps parfaitement lisse, sans la moindre pilosité disgracieuse, était considéré comme le summum de la propreté.

L’établissement, le plus réputé de Paris sous Louis XIV, était tenu par François Quentin, mieux connu sous le nom de La Vienne, et le roi lui était si dévoué qu’il le nomma premier valet de chambre. Lorsque La Vienne mourut en 1710, il résidait à Versailles.

Dans ses mémoires, très riches en information, et divulguées par la plus grande commère du 17e siècle, le Duc de Saint-Simon. Comme à son habitude, il nous donne une explication très indiscrète de la grande loyauté du roi vis-à-vis de son baigneur. En effet, du temps de ses amours, autrement dit après son mariage, le roi eut une quantité prodigieuse de maîtresses, et allait se baigner et se parfumer dans l’établissement de La Vienne. Lire la suite »

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KUCCINI A LA FORTUNE DU PÔ

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C’est du haut de la botte où triomphait autrefois l’industrie de la mode et les beautés d’inspiration fellinienne aux gorges profondes qui travaillaient sans relâche, sorte de mélange des genres du St-Denis d’antan chargé de demi-mondaines et du Sentier pavé d’or pour voir dans un restaurant, qui rime avec épure, entre Carla Bruni et Monica Bellucci, entre abondance et anorexie botoxée.

D’emblée, à l’évocation de la cuisine italienne, je colle toujours l’image de la générosité impétueuse, arôme d’huile du Piémont et couleur sang de tomate, que les brunes incendiaires en ma compagnie allaient transformer en Western spaghetti. Fort à parier que ce restaurant italien devienne ma cantine, car situé à deux minutes de ma tanière, il propose une vraie cuisine italienne goûteuse, loin des milanaises et scampi frutti « surgelati » des autres. C’est coloré, crémeux et bien chaud, parfaitement réconfortant pour un soir d’été entouré de deux bombasses ; une du sud de Naples et une de Lombardie. Lire la suite »

OFF-WHITE AND KAMARA

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Ibrahim Kamara vient d’être nommé directeur artistique et de l’image de la marque fondée par le génialissime Virgil Abloh, décédé l’an dernier. Ce sont toujours les meilleurs qui partent en premier. De sierra Leone, Ibrahim a grandi en Gambie, et sera formé à la Central Saint Martins « Cool ». Ensuite, il rejoint le magazine i-D en 2018, et en janvier 2021, il est nommé Editor-In-Chief du magazine Dazed.

La relation entre Ibrahim et Virgil s’est épanouie tant sur le plan personnel que professionnel, juste pour être aimable, et créant ainsi un lien fort fondé sur le respect mutuel des valeurs partagées. Kamara faisait partie de l’équipe d’Off-White depuis des années, donnant ses idées de style pour les défilés de la marque, mais en plus d’être le styliste pour Virgil, il l’était aussi pour de nombreux autres créateurs de mode, allant de Riccardo Tisci à Erdem Moralioglu.

Première entreprise de mode officielle d’Abloh, Off-White a été lancée en ligne fin 2013, et tenait sa première présentation en showroom à Paris. Le défunt designer Afro-Ghanéen-Américain a étendu sa marque aux vêtements pour femmes dans les 18 mois suivant son lancement. Lire la suite »

VUITTON HAUSSE DE MÉPRIS

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En février, Louis Vuitton augmente ses prix dans le monde entier, en raison de la hausse des coûts de fabrication, de transport et probablement, des augmentations de salaire à venir qu’il vient de refuser. L’Empereur de la toile ciré continue de tisser sa toile sur le métier à friquet, « et les amoureuses de la pierre l’appelleront mon cœur ».

Mais, comme la femme est un roseau dépensant, peu importe pour une des premières grandes marques du luxe à augmenter largement ses prix. Déjà que les classes moyennes ne pouvaient plus acheter un sac monogrammé, bientôt seuls les musées pourront acquérir des « mâles » Vuitton. Les Bimbos, elles, « influen-succeuses » ne craignent rien car elles continueront à recevoir comme salaire des verroteries qu’elles revendront sur internet, alimentant ainsi le marché parallèle du « second hand », que les marques commencent à organiser à leur profit, faisant croire qu’elles font de l’économie circulaire, une hausse de « Mes prix ».

Certains blogueurs Chinois qui ne décrivent pas la réalité, mais seulement le vertige celle-ci, puceaux de la pensée, auraient affirmé que le prix de certains modèles de sacs à main tels que le « Capucines » augmenteraient de 20 % sur leur territoire. Le téléphone a sonné entre « SI GIT PINE » et le Seigneur, et ainsi tout est rentré dans l’ordre. Ils sont maintenant dans un camp de vacances, sorte de clinique pour céphalo-abstinents. Lire la suite »

YANINA LE DESERT DES TATAS

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Autrefois, après la révolution d’octobre, les princesses Russes et les petits comtes étaient légion à Paris, reconvertis en chauffeurs de Taxi et femmes de ménage. J’ai eu deux comtes Biélorusses qui venaient faire le ménage chez moi et qui, à mon plus grand étonnement, faisaient le baise main à mon épouse polonaise qui coulait comme macaron ayant vécu sur le Titanic.

Malheureusement, aujourd’hui, la Russie nous envoie leurs gens de maison recyclés en couturières Haute Couture pour créer une foison de robes de Barbès ou de la rue de Saint-Denis, c’est selon. Anciennes boulonneuses du « Cartier » chaud de Tochka, elles viennent présenter à côté de Franck Sorbier et du Maître de Granville. Le jour de la présentation, j’ai même vu arriver les jumeaux Bogdanov, extra-terrestres les plus connus de France, et qui, à la différence de E.T. lui, au moins, veut rentrer à sa maison.

Cette « Coutusurière », ancienne bitumeuse et en surcapacité de botox, accueillait toutes les Ruskovs de la capitale, filles mères de l’Atlantique à l’Oural, certaines toques blanches pour loutre noire et d’autres » Kazakhs » panthères des neiges de Sibérie, allumeuses de « ré Berbères de Dubaï ». Elles minaudent toutes, cherchant le mâle qui va devenir, comme on dit en Russie, leur « Woland », personnage de Mikhaïl Boulgakov pour le non-initié, un vieux monsieur seul ayant « pognon sur rue » et qui aime la « Silly Conne » et le botox réunis, pour des nuits riches de polyphénol. Lire la suite »