PARIS FASHION WEEK 2019

LADY TURQUOISE

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Voici la grâce qui remplit une jeune fille de 16 ans qui cherche dans la capitale de la mode une robe de soirée désespérément. En se promenant dans les rues de Paname, arrivant de cette île continent si lointaine, l’Australie, la jeune fille invitée à la dernière du spectacle de « RuPaul », fameuse drag queen américaine, son modèle, se promène rue St Paul et rentre dans une boutique, douce comme un bijou, un cabinet de curiosités, un cocon qui l’attire irrémédiablement, pour rencontrer Nico, Designer de son état, le maître des lieux.

De sa petite voix douce, la jeune fille, qui est comme Desdémone, lui raconte son histoire. Pour une soirée, je cherche une robe avec un corset. Nico ne manquant pas de ressources, puisqu’il confectionne les robes lui-même, lui propose de l’habiller de pied en cap pour sa soirée (car au XIIIe siècle, le mot, issu du latin caput, signifiait tête ) : une robe noire avec un corset et pour accessoiriser sur sa chevelure abondante il dépose une tête d’oiseau vintage des années 30 avec plumes d’aigrette comme le Sirin. Il ornera aussi ses oreilles de boucles comme deux cascades qui couleraient de ses deux lobes comme les chutes d’Iguazu. « Avec les retouches, la robe sera-t-elle prête pour ce soir demanda la jeune ingénue de sa toute petite voix ? » Nico et François lui livreront l’ensemble à son hôtel en fin de journée, venant du même coup rehausser l’image des boutiques de luxe à la Française. Lire la suite »

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LIBRE COMME L’ART

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Un univers dont les créations rayonnent dans l’âme, et qui honorent la modernité. Il fait tournoyer le futur de la mode, et son cœur de poète est un porte-voix visionnaire qui est la sentinelle des collines verdoyantes au-delà du banal. Comment ne pas envier une existence placée sous le signe de la création, l’alliance de l’accessoire et de la vêture, comme une religion ? Un Cauchois gaulois très loin d’être gauche et ancien élève de la Chambre Syndicale, mais du temps de Madame Sora. C’est vous dire pourquoi il est bon. Les connaisseurs apprécieront.

Un projet d’accessoires pour donner au monde un peu de poésie sur nos têtes et dans notre cœur afin de sortir de cette léthargie qui nous entoure et de ce monde ampoulé préoccupé à se regarder le nombril. Ce poète des temps modernes baigne dans la lumière vive du sublime. Certains parleront d’un saltimbanque ou d’une bête hybride, mais cette bête est semblable aux demi-dieux d’Egypte.

Je suis émerveillé, et ma plume en décrit les contours. Un article lyrique pour célébrer l’énorme flamme d’un créateur de l’envie et de l’émotion. Cet ancien proche de Christian Lacroix, que ce dernier considérait comme son neveu, nous montre le chemin de la création comme elle devait être, c’est-à-dire parsemé d’envies, de désirs, d’amour et de passions fertiles. Lire la suite »

LA PARSONS LOOSE

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C’est la décadence des écoles de couture. Les hommes et les femmes sont devenus à force de l’habitude du peu, des iconoclastes. Ils difforment les jeunes esprits pour leur faire croire que la mode, c’est eux, alors que la mode, ce sont les autres. Ces « vêtementeux » confondent exception culturelle française et polichinelle en goguette pour carnaval. Voici l’histoire et la chronique des échecs de défilés médiocres qui apportent au fromage leur décadence et aussi l’inexorable décoration du sens non esthétique, de la mode Anglo-Boxon.

Le mieux aurait été de ne pas s’en vanter et de ne rien montrer, mais ils sont tellement sûrs de leur condition d’orgueilleux dévorés d’ambition, qu’ils claironnent à tout va « regarder comme nous créons le beau». Un « an pire » où tout va encore plus mal qu’ailleurs. Des élèves qui se prennent pour des « Saint-Laurent » alors que le seul « Saint-Laurent » que je vois ici, est le fleuve du même nom celui de la déconvenue et qui gèle chaque saison.

Ils ne sont ni des créateurs ni des couturiers dans un style factice et ne manquant pas de fausse chaleur. Il ne restera qu’un curieux « Don qui Chiotte » certainement hardi qui transpercera ces moulins à « Pets » pour les découvrir. Nous sommes à la convergence de ce que la mode était hier et de ce qu’elle sera demain, un rien pour un tien. Ecole hors pair, La Parsons forme des élèves qui pensent que le point de « feston » et un point pour veston. Lire la suite »

TOUR D’IVOIRE DANS NUIT TÉNÉBREUSE

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RiRi est sur le point d’être le prochain monogramme pour remplacer l’abréviation de Luxure et Volage « LV ». Le groupe du Seigneur des Arnault, qui passe sous silence le prénom de Rihanna, qui signifie « femme du prophète » en arabe « nulle n’est prophète dans son pays », mais le groupe ne change pas, il s’adapte. Une petite tour d’ivoire dans la nuit la plus ténébreuse, la nouvelle maison Fenty basée à Paris, et, « égo centrée » sur Rihanna, sera une première pour le conglomérat de luxe, avec cette fois, une célébrité qui sera également la première femme noire à diriger une marque du groupe, faisant ainsi basculer les stars hollywoodiennes aux oubliettes pour les remplacer par des chanteuses de « RNB ».

Après les mannequins stars de la couture des années 80, les designers stars de la mode, voici les chanteuses stars de la Fashion. Bienvenue dans le monde des demi-mondaines qui passent au premier rang, retour en grâce de Versailles, de ses courtisans et courtisanes. Allo, Charlize Theron, vous êtes virée. Lire la suite »

ATELIER BOIVIN L’EFFET PAPILLON

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Nourri par la soie, sur l’aile du zéphyr pour orner le cou des dandys parisiens, et s’envoler comme un souffle sous les voûtes éternelles de nos Dames de Paris, voici le papillon qui, avec son destin enchanté, retrouve enfin le ciel du chic et de la volupté. Une cravate bien nouée, disait Oscar Wilde, est le premier pas sérieux dans la vie. Cependant, quelle ironie quand vous savez que la cravate a été inventée par une femme.

Les générations, d’aujourd’hui, que l’on dit maudites, viennent de redécouvrir les vertus de cet accessoire qui faisait de l’homme du 17ème siècle le plus chic de tous les temps. Ainsi, Louise, Duchesse de La Vallière et maîtresse de Louis XIV, portait, au temps de sa splendeur, une cravate à large nœud flottant celui-là même qui revient en odeur de sainteté. L’idylle de cette Duchesse, relaté en détail par Alexandre Dumas, fera d’elle la mondaine la plus emblématique de France. Enfin, le style est de retour et celui-ci va avec la ré-émergence du nœud, celui qui rehausse la silhouette. La cravate ou le nœud papillon, qu’il soit Ascot ou autre, il reste un accessoire indispensable pour marquer sa différence dans un monde toujours plus uniforme. Lire la suite »

LE TANK DE CARTIER

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Un carré dans un rectangle, c’est la Tank par Louis Cartier, une chenille d’un char, comme un souvenir de la boucherie de 14/18. Une guerre qui a marqué toute cette génération et est restée à jamais dans leur tête. La Tank gardera toujours une forme inspirée de ce boîtier initial, géométrique, anglée, épurée avec des chiffres romains. Dans les années 20, l’influence asiatique et le goût pour l’exotisme marquèrent si fortement que les créations joaillières se retrouvent dans la Tank chinoise, dont le boîtier est architecturé comme le portique d’un temple chinois.

Puis, une nouvelle Tank naît, la même année, dans une vision plus fluide, la Tank Louis Cartier, plus rectangulaire, aux attaches adoucies. Un rectangle qui ne cessera de s’étirer accompagné d’une innovation majeure, le boîtier réversible. La Tank basculante apparaît en 1932. Elle est contemporaine du modèle Reverso de Jaeger-LeCoultre et d’un modèle similaire chez Patek Philippe. Le boîtier basculant permettait de retourner le cadran pour le protéger pendant les épreuves sportives. A cette époque, garder une montre en or pendant le sport était un Must chez les dandys tout comme chez les sportifs aguerris. Lire la suite »

LAPÉROUSE POUR UN « GALAUP » D’ESSAIS

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Le Directeur général de Berluti, président de Loro Piana et responsable de la communication et de l’image de LVMH, le fils du Seigneur des Arnault a pris une participation minoritaire dans le restaurant Lapérouse. Toujours le sens du voyage diffusé par les services marketing incultent, qui ne savent pas que c’était un voyage sans retour. Effectivement, le 1er août 1785, deux navires, l’Astrolabe et La Boussole, quittent Brest pour les îles de Santa Cruz, avec plus de deux cents personnes à leur bord pour ne jamais revenir.

Jean-François de Galaup, Comte de La Pérouse, est étroitement associé au destin de Louis XVI car le souverain déchu prononce ses mots en montant à l’échafaud en 1793 : « A-t-on des nouvelles de M. de La Pérouse ? » Espérons que le Seigneur ne prononce pas ces mots sur le mécano des gilets jaunes : « A-t-on des nouvelles de l’homme de Tolède ? »

La Maison Lapérouse fut établie en 1766 par Lefèvre. Ce limonadier du Roi va transformer la place en négoce de vins. La criminalité est si importante à cette époque et, comme les transactions se font en liquide, Lefèvre a une idée de génie : il propose à sa clientèle des chambres de domestiques au premier étage afin qu’ils puissent y faire leurs comptes dans la plus grande discrétion. Les célèbres petits salons de Lapérouse sont nés, avec le Paris des hommes d’affaires rentiers qui viennent débourber leur maîtresse en toute sécurité. Lire la suite »

ST LAURENT OU TANT

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Cette maison, qui suscite un fantasme reconnu comme patrimoine des français, peine à émerger du lègue si lourd et de l’histoire du petit génie d’Oran. Vaccarello qui a supprimé les pièces cultes comme la saharienne, a conservé cette idée fixe de subversion entre le masculin et le féminin ; des seins nus et des robes des années 80 créant un nouveau genre : le clubbing romantique, c’est toujours mieux que le Porno Chic ! L’horreur est humaine.

Les demi-mondaines du premier rang, « glandes ma mère », prêtent à imploser d’excitation, surnagent au bord de la seine, en suppliant ce soleil noir de leur envoyer le preux chevalier qui leur rendra une « black card ». Avec le tintamarre du cor de Siegfried pour seulement une ligne, ces héroïnes féminines avaient perdu la proie qu’elles pourchassaient, un homme « White Anglo-Saxon » de la City qui tartine les chauffeurs « Uber » avec des billets de 50 nuances d’euros.

Sur le podium, c’est une éclosion superbe de jeunes seins blancs sous la mousseline comme pour enchaîner mes yeux sur les poitrines plutôt que sur les vêtements : nobles rondeurs, effroi de ma pudeur chagrine, blanche sérénité de l’océan des formes, qui me conduisent lentement à une extase sans fièvre. Je suis pour l’égalité des sexes, et je prendrai moi-même les mesures. Lire la suite »

BO PARIS A EN PERDRE LA BOULE

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C’est un vrai jeu inter-générationnel. « Un vrai lien vaut mieux que deux tu l’auras », à une époque où la santé est contrôlée par des applications. Avec Boboules, on peut dépenser plus de calories que si on faisait le demi-marathon de Paris et cela en s’amusant. Une application vous donne votre classement mondial en ligne et vous pouvez ainsi contrôler si vous êtes dans les 100 meilleurs joueurs du monde.

Les réseaux sociaux sont devenus à la mode et beaucoup s’y mettent parce qu’un de leurs proches y participe. La méfiance ou la critique envers cette nouvelle technologie est endormie par la mode et l’engouement qu’il suscite. La conséquence de cela c’est que, dans les sociétés, les gens ne se parlent plus et la « réunionnite » aiguë se propage à vitesse grand V pour au final ne plus se parler. Alors, pour contrebalancer ce phénomène, il faut recréer du lien social et rien ne remplacera les rapports humains.

Voici donc un jeu qui peut être pratiqué par tous, même en Louboutin ou en Lobbs. Il s’apparente au » bowling green ou lawn bowl » Australien, chic et sélectif que les British adorent et, pour le business networking, vous pouvez leur faire confiance. Lire la suite »

HERPÈS AU GRAND PALAIS

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La maison du « faux bourg » sous la coupole du Grand Palais, un caramel qui colle au palais et menace la couronne. J’avais appelé le patron et l’on m’a dit qu’il était « Tailleur ». Cela m’a beaucoup étonné car j’ai beaucoup de respect pour cette noble profession. Un tremblement de terre de magnitude 15 sur l’échelle de « Hechter », un weekend d’envieux que la vermine éphémère qui démange un instant, mais qui finit toujours par « pet rire ».

70 euros pour un saut dans l’inconnu, une paille, mais pour regarder des dégénérés, c’est un Must si l’on veut rire. C’est le regroupement de la plus belle brochette de « DE » consanguins issues de mariages entre cousins qui viennent se retrouver au Grand Palais en famille. Des dégénérés, qui ne montent pas tous à cheval, des dents, qui se chevauchent, ou mal soignés pour cause d’investissement sur la toiture de la bâtisse familiale à restaurer. Ils viennent en masse voir la dernière « selle » d’Herpès, celle qui trône au fond du couloir à gauche, dans un carré pour crottin d’ânes de « champs pignole » où les nobles Marquis et Marquises ont la délicate attention d’appeler la M…. l’engrais pour les rosiers du château. Lire la suite »