NEW YORK FASHION WEEK 2022

PETER DO COCHINCHINE

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J’évoquerai ici les changements car le temps, qui lasse, tâte souvent la surface des ans, et avec précaution, je m’expose pour un inconnu, pas John Do, mais Peter Do, celui qui passait le Mékong ce jour-là en direction de Manhattan. Son premier défilé était, en septembre, avec la skyline en toile de fond, une collection reflétant l’expérience d’un migrant et de sa famille de Hanoï, pour la promesse du rêve Américain dans l’industrie de la mode. Peter Do a prouvé qu’il était un des acteurs new-yorkais de la prochaine génération de couturiers, en affirmant avec ses tailleurs ce qui sera la pierre angulaire de sa marque pour les Working Girls de la grosse pomme. D’ailleurs, depuis la collection, les ventes de sa marque ont doublé.

Intitulé « Foundations » « un signe pour lever des fonds certainement », pour une collection en noir et blanc mais surtout en 36 couleurs et looks, longues jupes plissées à double ceintures à l’esprit Punk, pantalons en laine coupés à la Faux, mais aussi en Denim à jambes larges ou en forme de tonneau avec des découpes à une jambe et un jeu de couleurs noir et blanc, manteaux surdimensionnés réversibles de cuir et de mouton en laine de soie matelassée.

Pour le soir, paillettes noires pour nuits blanches, collées sur du néoprène, un pantalon et un manteau aussi doux à l’intérieur que votre pantalon de jogging préféré. Foulards extra-longs, avec revers autonomes presque jusqu’au sol. Lire la suite »

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PROENZA SCHOULER NY 2022

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L’industrie a beau s’accrocher au streetwear, Jack McCollough et Lazaro Hernandez de Proenza Schouler n’en ont cure. Depuis plusieurs saisons, ils peaufinent leur version d’une veste serrée à la taille, drapée et attachée sur le côté. Il s’agit de trouver la beauté dans le chaos, expliquent les créateurs ce que d’autres pourraient interpréter comme un excès de petits fours au petit déjeuner chez Tiffany, des « éclairs » de génie. Lire la suite »