LE 52
Le 52, élément atomique découvert en 1782 pour un minerai qui provient de l’or de Transylvanie, espérons en entrant que l’on ne va pas rencontrer le prince des Ténèbres, le comte Dracula. Vous l’aurez compris, le 52, c’est le coup de cœur du moment, un délicieux mélange du quartier de la rue Saint-Denis qui monte, et de la gastronomie du Saint-Empire romain germanique. Une déco intelligente et hyperlogicime de style industriel : murs en pierre et éclairage sombre avec bougies sur les tables qui donne cet air cosy qui a attiré notre attention et a transformé la belle hyper maquillée en Loukoum à consommer tout de suite.
Les plats sont bien présentés et un service délicieusement pertinent d’assiettes aux accents des plus grands chefs, qui promet sans décevoir. Tellement bien reçu que ma bimbo du moment me dit que nous avions été repérés, car jusqu’à la fin du repas juste après les photos des plats, nous avions trois serveurs à notre service qui virevoltent pour notre agrément, sous l’œil amusé de deux goudous qui se tiraient des galoches à en veux-tu en voilà. « Il y a des hôtels pour cela » me dit ma voisine qui, elle, aurait voulu aller participer à cette « doublette » de l’enfer.
C’était si bon, qu’après trois bouchées, on a levé les serviettes pour les faire tourner à la Patrick Sébastien, en s’imaginant un instant être en « Trans S’il Nana »… Arrivés au dessert, on était un peu plein comme des loutres, mais nous avons quand même rendu un demi-honneur à deux cuillères d’un biscuit chocolat, crumble, groseille, glace chocolat.
Et le tout blanchi d’un « Menetou Salon » à température pour un crime de sang-froid. Bref à recommander, mais aussi à réserver à l’avance, si vous êtes plus de deux.
FM