Mois: novembre 2021

VIRGIL SE FAIT LA MALLE

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Je me croyais plongé dans un sommeil profond, car j’étais dans un pays où les pleurs effleurent le ciel et la voie lactée. Un pays où s’élève les chansons des oiseaux au-dessus des baobabs, et où des sons si émouvants comme les eaux des chutes du lac Victoria se reflètent sur son sol si précieux, trésor que toute la planète envie et veux épuiser année après année. Lire la suite »

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GUCCI HOUSE OF CREDIT CARDS

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Après que le film « House of Gucci », quelques semaines après sa sortie, remporte un succès phénoménal au box-office, les caisses enregistreuses sonnent dans les boutiques. En effet, les recherches sur internet de sacs Gucci ont fait un bond de 257 % par rapport à la semaine précédente, tandis que les recherches de vêtements ont augmenté de 73 %. Et on dit que le crime ne paie pas !!! Claire Roblet, directrice de la communication financière chez Kering, avait prédit en octobre que la sortie du film de Ridley Scott aurait un « effet de booster » pour la marque.

Salma Hayek, la bomba Latina, épouse du président de Kering, François-Henri Pinault, a un petit rôle dans le film, tandis que Lady Gaga, qui joue le rôle de Patrizia Reggiani, se taille la part du lion. La mondaine italienne, condamnée pour avoir engagé un tueur à gages pour exécuter son ex-mari Maurizio Gucci, représentée par Lady Gaga porte plusieurs tenues d’Alessandro Michele pour la tournée de promotion.

Mais, ce qui est le plus curieux, c’est que Gucci n’est pas la seule maison à bénéficier de l’engouement du film, car sur internet, les recherches de costumes à rayures, type « le Parrain », que portaient les hommes dans le film de la marque italienne légendaire, Ermenegildo Zegna, on fait un bon de 245 %. Peut-être que l’élégance masculine d’autrefois reviendra un jour ; avec costume trois pièces et cravate de soie. Après le film Halston et celui de Yves St Laurent, les films sur les créateurs se multiplient, et LVMH ne sera pas en reste ; un film en préparation sur Louis Vuitton peut-être. Celui-ci naît le 4 août 1821, dans un milieu modeste, au moulin de Chabouilla près d’Anchay à 40 km de Lons-le-Saunier, petit village de 148 habitants dans le Jura, un meunier qui lui ne dormait pas. Lire la suite »

AUX BELLES POULES

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Passer les portes d’Aux Belles Poules, une ancienne maison de tolérance mythique de la capitale, est cette sublime promesse de revivre le Paris des années folles. Dans le secret de ses velours rouge, ce lupanar ( « Lupa » traduction italienne de la Louve, donc « lupanarde » la chambre des Louves) fermé en 1948, véritable bijou Art Déco classé Monument Historique, vient à nouveau d’ouvrir ses portes et en y organisant désormais des réceptions privées, tournages et visites-conférences sous la ceinture fascinantes, il parait que les « Dominique trop canne » se préparent à organiser une grande « fesse » pour le retour du « circoncis » de l’esprit. Belzébuth n’est peut-être finalement rien d’autre que le plus beau des zébus.

Grands miroirs, fresques en céramiques aux scènes suggestives, comme à Pompéi où des scènes du kamasoutra marquaient la clef pour retrouver votre casier, c’est au cœur de cet écrin coquin et au décor « époustou-émoussant » pour des évènements exceptionnels et débridés, coincés s’abstenir !

Préparez-vous au feu « d’artifesses » sensoriel ! Dès 19h30, les festivités commencent ainsi que la ripaille ! Soupe de roche parfumée à la fleur d’oranger, rôti de bœuf et son jus de « baisage » pardon « braisage » ou Falafel de pois chiches (pour les petites mites), amuse-bouches sucrés 100% choc mais à prendre sous la table… Lire la suite »

LES LOUPS DE WALL GEEKS

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La société de l’arnaque s’est immiscée dans notre vie quotidienne, et visiblement fait partie pleinement du jeu. Dans la nuit, vous recevez un e-mail ou un SMS de Netflix, qui vous écrit que votre compte n’est pas à jour, ce qui est une escroquerie. Ensuite quand vous ouvrez votre boîte mail au matin, il faut faire un tri permanent et regarder chaque e-mail pour voir qu’elles sont ceux qui sont du phishing. On se sent pas vraiment, malgré le terme, comme un poisson dans l’ eau.

Entre votre banque qui vous informe que votre compte vient d’être hacké et qu’il faut intervenir de suite en tapant votre password. Une notification de Facebook vous informant que votre carte bleue n’est plus à jour, et une heure plus tard, c’est votre mutuelle qui s’en mêle ; erreur de votre compte, impossible de vous verser votre remboursement, merci de bien vouloir rentrer vos nouvelles coordonnées bancaires. Et je vous fais grâce de : vous avez gagné 150 millions d’euro et vous devez payer les droits de TVA, puis c’est vos impôts qui font une erreur en votre faveur.

Cela continue durant la journée, mais là, c’est le début des appels téléphoniques de démarcheurs africains qui viennent vous extorquer des fonds pour des associations bidons, ou des enfants handicapés qui n’existent pas. Handicapés ou cancéreux, peu importe, du moment que le message attire votre attention, mais surtout votre bienveillance à donner votre argent à ces « Brouters ». C’est comme cela qu’ils s’appellent et c’est peut-être pour cela que 90 % des femmes font partie de leurs victimes. Lire la suite »

COPIEURS DE LA FRENCH TOUCH

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«En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées ». Les étrangers, depuis quarante ans, en ont bien saisi tout l’intérêt ! Ils ont fait de la France leur réserve d’idées, leur supermarché pour industriels en panne d’inspiration. Mais, c’est pourtant nous qui leur avons offert notre savoir-faire sur un plateau en implantant à l’étranger des filiales ainsi que de prestigieuses écoles, sans doute plus par orgueil que pour des raisons économiques, distillant ainsi notre «French Touch» à des étudiants avides de copier le savoir-faire du pays de Voltaire.

Ils veulent maintenant croquer l’idée à la source ! Il est plus facile et plus rapide d’aller à la pêche à la nouveauté en envoyant leurs enfants pour envahir les écoles parisiennes, et ainsi, infiltrer le marché des industries du textile, de l’aéronautique de la cristallerie et tant d’autres…

Présents, partout dans les salons professionnels, ils « Chinent » les idées jusque dans les friperies du Marais à la recherche d’articles «vintage» à recopier. Les plus repérables d’entre eux sont ces jeunes femmes de l’empire du Milieu qui chassent des vieux manteaux de fourrure achetés pour pas chers dans des « Kilos Shoppeuses » qui foisonnent. Elles arpentent les boutiques solidaires d’Emmaüs, lunette Chanel sur le nez et sac Vuitton à la main, pour trouver tout ce que leur pays n’a jamais connu cause de cinquante ans de retard par un régime communiste qui les a habillées en gris avec un seul col, celui de Mao.

Pour comprendre vraiment l’ampleur du phénomène, il suffit d’une visite chez les grossistes « Haute Couture » qui déroulent le tapis rouge à ces clients à peine majeurs. De «bons clients qu’ils préfèrent aux Français parce que leur carte bleue déverse du cash et fait couler l’argent liquide comme le tonneau des Danaïdes. Les fins de stocks de tissus des grandes Maisons sont ainsi « mis à la disposition » de ces copieurs qui se vantent d’utiliser un « tissu Saint-Laurent ou Hermès. » Lire la suite »

A MARIO

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Il est majestueux et fier comme ces chevaux andalous, et dans sa vie, il a franchi tous les obstacles qui se dressaient devant lui, telle une flèche qui poursuit son chemin. Il martelait le sol de son tempo qui impressionne. Et même s’il n’est pas de pur sang magnifique, il en a l’allure. Sa noblesse n’a d’égal que sa passion. Qu’il est doux parfois d’être de ce monde, afin de rencontrer des êtres hors normes. C’était un de ces beaux jours de l’hiver qui commence comme une trou de verdure entourée de forêt là où les chevaux au soleil foulaient l’herbe fleurie, pour laisser au hasard flotter ma rêverie comme aurait pu le faire Alfred de Musset.

Ce jour-là, un homme plus humain que d’autres longeait ma page, et son destrier magnifique venait dessiner son histoire sur les pavés du roi qui existent dans sa cour. Une crinière blanche au vent, qui ne lui donnait nullement ses soixante-dix printemps, il nous accueille dans son teepee, près de la mer de sable ; cette curiosité géologique, appelée la mer Stampienne qui laisse des traces d’îlots, de lagunes, et de sable blanc là où les verriers, qui fabriquent les flacons de parfum, s’approvisionnent pour les industries du luxe. Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous que l’on ne sait pas lire.

Une vie plus qu’un roman, lui, qui organisa pour notre plus grand plaisir les scènes équestres les plus célèbres du cinéma français et étranger. Un grondement, non pas d’un peuple en marche, mais une vague à l’assaut des falaises en habit d’apparat leur sabre hors du fourreau « Sabre au clair » comme une ligne d’eau qui étincelle, une muraille infranchissable de chevaux que lui seul sait maîtriser d’un seul geste. Lire la suite »

LA VULGARITÉ

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La pire des décadences n’est point celle qui naît d’un excès de raffinement mais de la vulgarité et de la méchanceté de nos élites. Elle provient non pas du ruisseau là où se tient usuellement les palabres des céphalo-abstinents, mais des beaux « Cartier », là où vous la peignez pour la rendre belle et harmonieuse, vous ne pourrez supprimer son odeur nauséabonde et elle n’en reste pas moins immonde. Elle nous submerge, et elle est activée par des intelligences faibles, ou par des florentins besogneux de la filouterie, qui pour survivre à leurs turpitudes, trouvent une satisfaction à détruire la vie des bonnes personnes.

Petits chefs du néant, et voyous qui jettent Homère aux latrines, métaphoriseurs de mots ampoulés, ils arrivent comme des chiens cyniques pour activer leur lance de verbes obscènes et blasphémateurs comme signe extérieur de faiblesse. Non, véritablement, nous n’habitons pas dans le même monde, les uns ne sont que des avortons qui se soulagent au pied de l’Himalaya, et qui peuvent noyer un ange dans leur boue lubrique, alors que les autres essaient de transformer cette société en une matière plus que vivable Lire la suite »

GOOGLE PLATEFORME POUR LA MODE

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Le secteur de la mode, dont on estime qu’il génère plus d’émissions de gaz à effet de serre que le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France réunis, se tourne vers une plateforme ouverte fournie par Google pour l’aider à retracer sa chaîne d’approvisionnement. Et malgré le flot de publicités de marques et de vêtements individuels qui se disent « durables », « écologiques » et « positifs pour le climat », seule une cinquantaine de marques se sont engagées à atteindre les objectifs de réduction des émissions fondés sur des données scientifiques, fixés par la charte de la mode des Nations Unies pour le changement climatique.

Et même avec ces engagements, le secteur est en passe de générer près du double de la quantité d’émissions nécessaire pour atteindre l’objectif consistant à empêcher les températures mondiales d’augmenter de plus de 1,5 °C par rapport à l’ère pré-industrielle.

Lors d’un récent test pilote de Google Explorer, des marques telles que H&M, Adidas et Allbirds ont été invitées à télécharger leurs propres données d’approvisionnement, qui ont été évaluées en fonction d’un certain nombre de facteurs environnementaux propres à chaque région, notamment la pollution atmosphérique, la biodiversité, les gaz à effet de serre et la qualité de l’eau.

Google dispose d’une équipe de 80 personnes qui travaille sur l’Explorer, consacrant 20 % de leur temps au projet, et affirme qu’elle lancera la plateforme gratuitement au public l’année prochaine. Maria McClay, responsable de l’industrie du luxe chez Google, a déclaré que le projet était né d’une séance de brainstorming visant à déterminer « où la technologie et les données de Google pourraient avoir le plus grand impact ». Lire la suite »

CARTIER HOLD-UP

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C’est un braquage à vidéo armée qui s’est produit dans la maison Cartier, non loin de la place Vendôme. Les malfrats et deux suspects n’ont toujours pas été interpellés, à la suite de la diffusion d’une vidéo qui fait injure à la Haute Joaillerie, aurait proclamé un des concurrents de la Maison Suisse de Lac de « genièvre ». Lire la suite »

BIHOR J’ADIOR

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Pour la collection Dior 2017, la Maria de Gracias « Chou riz », vestale inversée d’un monde interlope où son talent ronronne en veilleuse, « since pira » de motifs traditionnels roumains, savoir-faire ancestral d’une région de Transylvanie, en passant sous silence, bien sûr cet « emprunt », que » la Chou riz » a certainement confondu entre Roumain et Romaine. « Bihor, J’adiore ! » La créatrice génie des Carpates, et après avoir descendu plus que de raison la « țuică » qui avait dû couler à flot ce jour-là dans la demeure du maître des abîmes, Le comte Dracula, dont elle est l’amie, proposa plusieurs nouvelles tenues, dont certaines, avec fleurs et fourrures, inspirées des tenues traditionnelles de la région de Bihor, en Roumanie.

C’est un territoire à la frontière avec la Hongrie qui entretient encore des styles vestimentaires ancestraux. Les habitants portent notamment des gilets sans manche, décorés à la main et très colorés, un style que l’on retrouve à l’identique sur plusieurs mannequins de la collection du label du Maître de Granville vendue 30 000 euros hors taxe la pièce. Voilà donc ces créateurs, comme des sangsues, qui pompent le sang des autres sans vergogne, car en Roumanie qui aurait pu porter plainte devant la pauvreté de ces paysans ? Personne !

Seul Dracula avec l’association d’Éros et de Thanatos aurait pu nous endormir et la thanatopracticienne de Dior a bien essayé mais elle demanda à Dracula de la visiter et celui-ci répondit : « Non vous me demandez trop, car j’ai trop peur ». La « Souris », sortie première d’un concours de circonstances, avait bien caché son message pour s’attribuer comme une vilaine plagiaire tous les honneurs, comme d’habitude, la lumière et les caméras sur sa personne. Ah Ego, frère jumeau d’une flatulence mal venue quand tu nous joues des tours…. Lire la suite »

DU RÊVE AU CAUCHEMAR

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Une vue absente sur la cuisine mais pas sur les serveuses qui ressemblent à des implants « silly conne née » façon Barbie, un subterfuge certainement pour ne pas voir notre assiette. Une assiette marronnasse comme un cauchemar et collante comme une roumaine quêtant pour une association de sourds et de muets.

Pour la suite, Ragnarök était présent ou Crépuscule des dieux de la Mythologie germano-scandinave, pour un suprême en plat principal, servi tellement farineux que j’ai reconnu le boulanger qui l’avait fabriqué ; mal cuit j’aurai pu le voir s’envoler à la première pression de ma fourchette. Un Bar pour la bimbo qui m’accompagnait tellement spongieux que même elle a compris qu’il était congelé, et une sorte de jus acide qui vous prend à la gorge comme un produit Monsanto pour finir vos jours à Saint-Hélène dans des vapeurs de cyanure avec le « Nabo Léon ». J’aurais d’ailleurs préféré perdre mes sens gustatifs afin d’arrêter cette torture de ce gastro à nutrition de bobos parisiens.

Une jolie sélection de vins, néanmoins, qui ne sort pas des frontières, mais chacun sait qu’avec la bitumeuse qui m’accompagnait « l’alcôve tue lentement », alors cela sera seulement un chablis de première facture qui, lui, était à bonne température. La sommelière, par contre, nous dit : « je vous le « ramène », alors que pour un objet on utilise le mot « apporter », mais bon !!! Nous sommes dans un restaurant, pas dans une officine de Muriel Gilbert, mamie de la langue française et du bonbon sur la langue. Lire la suite »

BULY UN PEU D’HISTOIRE

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Louis Vuitton « Moët and Psy » a ajouté un autre bijou à son portefeuille de marques ; les parfums et cosmétiques de prestige Buly que seuls les seniors comme moi connaissent. Depuis 1803, Buly produit de l’exception et de l’histoire, et ces deux critères correspondent à la philosophie du Seigneur des Arnault, alliant patrimoine culturel et savoir-faire artisanal. A travers son fonds d’investissement « Luxury Ventures », qui soutient et accompagne Buly depuis près de quatre ans, » car au fond, on n’est pas si con ! » il devient le premier investissement du fonds LVMH . En 2017, il n’y avait que deux magasins, et maintenant ce fonds en exploite près de trente, une vraie glorieuse !

L’acquisition de Buly est jusqu’alors la seule marque soutenue par LVMH « Luxury Ventures » qui sera acquise par le groupe qui compte 75 autres marques dans son portefeuille. Espérons que Buly ne fera pas comme le roman de Balzac, car l’œuvre appelée en sous-titre « La Comédie Humaine » dédicacée à Alphonse de Lamartine, est l’histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau, parfumeur, adjoint au maire du deuxième arrondissement de Paris, d’où son autre titre courant « Grandeur et Décadence de César Birotteau ». L’idée de Buly est née en partie de la lecture du roman d’Honoré de Balzac , »César Birotteau », qui s’inspire d’un parfumeur de la fin du XVIIIe siècle, Jean-Vincent Bully, dont la marque a contribué à établir la parfumerie française d’aujourd’hui. Les bimbos de la mode transformeront ce César en « César Biroute, Haut Empereur du Parpaing » .

Après « Au Bonheur des Dames « , roman d’Émile Zola, qui sera inspiré par Frantz Jourda Lire la suite »