HERMÈS CHAPEAU MEUDON ET BOB DE CUIR

Publié le 7 mars 2021

C’est la Garde républicaine qui a accueilli la présentation de la maison du Faubourg. Après s’être désinfecté les mains et surtout la bouche, pour ma personne, en raison des éventuelles remarques que je pourrais éjecter sur la collection comme des « belles » de revolver, nous entrons dans l’antre du cheval, le seul endroit à Paris où Franck Sorbier et son géant nous avaient déjà emportés. Assisterons-nous à une collection du même niveau ? Entrant dans des tentes aussi obscures que les comptes de la maison aux caraïbes, nous sommes invités à mettre un casque sur les oreilles, il ne manque plus que le masque sur les yeux pour ne rien voir et vous pouvez ainsi vous imaginer l’archétype de journalistes que la maison aime à inviter.

C’est Nadège Vanhee-Cybulski, qui officie, je vous redonne son nom que nous avons tous oublié depuis la dernière présentation car imprononçable et tellement soporifique qu’on l’a donné aux Pays Bas à une anesthésie générale. Au même moment, à New York, sept danseurs se remuent dans une salle obscure attestant l’idée qu’Hermès peut nous faire voyager dans le temps. Ce voyage intérieur qui pourrait être une ascension vertigineuse… Et pendant ce temps-là, à Shanghaï, quatre autres danseurs aux cheveux courts, en pantalon de cuir et en chandail à carreaux, se déplaçaient frénétiquement pour la danse du dragon ; le symbole chinois du bonheur et de la prospérité, en se lançant les boîtes de couleur orange les uns aux autres. Ces Amérindiens Chinois semblent posséder la qualité et la puissance de fertilité d’une maison qui jusqu’alors reste le rêve d’un employé de banque de Paris « bas ». Lire la suite »