Jour: 7 décembre 2020
BOBO RICHES ET DEPRIMÉS
Quand je serai grand, je serai riche et drogué ! J’irai certainement dans la boutique d’Enfants Riches et Déprimés dans le Marais conçue comme un boudoir, aux formes géométriques, ressemblant à un centre chirurgical, avec une table de métal et de pierre comme pour emprisonner l’expérience du désir. Tout un programme : sado-maso ne pas s’abstenir. Les clients pourront y découvrir les collections homme et femme de cette marque haut de gamme ciblant la jeunesse dorée, dont des lignes de prêt-à-porter, de maroquinerie, de joaillerie, de lunettes et de chaussures font la joie des Neuilly, Auteuil, Passy. Enfants riches et génération dorée qui pensent que l’IPhone fait partie de leur placenta. Enfants de parents qui se posaient la question à 28 ans : Est-ce que mettre un enfant au monde ne relève -t-il pas de l’égoïsme et engendre un coût monstrueux en CO2 : 58 tonnes par an et par bébé ? « Même si on devient végan, qu’on vend sa voiture et qu’on ne prend plus l’avion, ça ne suffira pas, et pourtant, ils ne renoncent pas !
Alors, ils mettent au monde les pires prénoms de la terre entre ( Térébentine, Nicodeme, Mardoche, Feeling, Akassia, Djohanna, Brésil, Chléophé) pour les filles et (Emeraude, Superman, Papa, Amour, Charlot, Playboy, Expert, Christ-Joris, Bernard Junior) pour les garçons. Parents complétement déconnectés qui demandent aux enfants c’est quoi le mot magique ? Et l’enfant répond, c’est « abracadabra ». Sexualisation des fillettes à outrance, les premiers responsables sont les marques de vêtements qui veulent exploiter le marché des mini-bimbos. Les vêtements et accessoires de mode pullulent et habituent les enfants à acheter 160 vêtements par an. Lire la suite »