Mois: décembre 2020
JURASSIC PACK 2020
Je cherchais de l’or, je n’ai trouvé que de l’ordure ! Bye Bye, Année de Merle ! Bye bye les crétins qui pensent qu’ils sont les seuls à être dotés d’une intelligence, tellement ouverts aux autres que leur cerveau en a profité pour se faire la malle. Bye bye les assassins de professeurs, qui ne parlent aucune langue correctement, et encore moins la leur puisqu’ils utilisent un patois qui n’a rien à voir au sémite littéraire que je connais. Bye Bye Donald « Fuck », président qui s’accroche au pouvoir comme un morpion sur les bourses d’un eunuque infâme histrion, qui a la sexualité d’une Ferrari, « il n’en a pas ». Bye bye Greta « Tune Berge » ; contraction « d’argent et de Stéphane Berge », elle, qui après la marche pour le climat, a fini par monter dans l’une des voitures de son père qui a fait fortune dans les plastiques et conduit des bolides à la consommation ahurissante de trente litres au 100 kilomètres, abusant de la permission qu’ont les gens d’esprit d’être laid, le contraire d’une vraie sceptique : une fosse septique.
Bye bye aux grossiers personnages qui donnent des rendez-vous sans les honorer comme si vous n’étiez personne, des vermisseaux nés du cul de Desfontaines tellement pauvres que dans leurs Kinders, il n’y a pas de surprise. Bye Bye les vendeurs d’assurance qui prennent le pouvoir par hasard, et se croient investi de la purification de la société, en oubliant d’appliquer à eux-mêmes leurs résolutions, chiantes comme un réveillon de Noël chez des végétariens ! Bye bye les florentins et courtisans prêt à tuer leur propre mère pour laisser une trace de leur passage dans un univers qui est en constante expansion et dont ils ne perçoivent pas qu’ils ne sont personne à l’échelon cosmique, et ressemblant à un iceberg, sept fois plus « cons » que ce que l’on voit. Lire la suite »
PIETRO CARDINI
Canal-Luxe sort de sa retraite hivernale pour parler de Pietro Constante Cardini qui s’en est allé, aujourd’hui, à l’age de 98 ans ; un age canonique pour un producteur de robes qui rendait les femmes canons ! Voilà bien ce qui définissait, celui qui a acheté il y a quelques années le Château du Marquis de Sade à Lacoste. Le prince du Futuriste de la Haute Couture, le dernier de l’ère Jacques Mouclier qui avait, avec beaucoup de brio, rendu ses lettres de noblesse à cette dernière.
Maître couture et homme d’affaires, il habille les Beatles dans les années 60 d’un costume noir à col Mao, une première passerelle pour la Chine. Cet Académicien des Beaux arts restera immortel. Il comptait parmi ses amis Jean Cocteau, Elsa Schiaparelli, Salvatore Dali etc… Le vinyl et la fausse fourrure fera sa renommée grâce au scandale qu’il provoqua et qu’il emprunta aux Pop art. La couture Française lui rend hommage avec beaucoup d’émoi et les gens de la mode, à l’esprit très ouvert, tellement ouvert que leurs cerveaux en ont parfois profité pour se faire la malle, donne toute sorte de détails mais c’est ainsi ! sur le dernier Prince de « Sa voie » mais couture qui disparait. Lire la suite »
BURTON LA CHAUSSETTE McQUEEN
La collection de la créatrice Sarah Burton pour Alexander McQueen est dépouillée et avec ses manches ballons, finalement c’est une collection peu gonflante. Peu de haute couture mais surtout une « haute platitude d’anglaise » sur le bord de se jeter dans la Tamise car prendre la place de McQueeen est une chose peu aisée. Des « vêtements » comme dirait notre Pascal Marrant Hexagonal. Lire la suite »
YSL ARGOS DE SABLE
Comme un halo autour de la lune, c’est un souffle qui entoure Vaccarello dans la rosée du matin de quelques grains qui constituent une mer. Je serai sable dans le vent, et il suffit de prononcer ce mot pour qu’aussitôt, surgissent des images de poussières qui virevoltent avec légèreté, douceur, et éclats du quartz, mais aussi avec la grâce et la sonorité du vent, qui siffle comme par magie sur le lieu et fait apparaître le Petit Prince de la mode dans toute sa splendeur. Il nous murmure doucement, dit « Dessine-moi un mouton, » je te donnerai un Bergé. Lire la suite »
LE DIABLE S’HABILLE EN NADA
Condé Nast promeut Anna Wintour au poste de responsable du contenu, le contenant n’étant plus visible certainement. Edward Enninful, le très célèbre rédacteur en chef du Vogue britannique succédera-t-il à la Wintour ? Néanmoins, il est, lui aussi, promu directeur de la rédaction européenne du Vogue.
Partir, c’est crever un pneu ! et malgré une année difficile pour Anna Wintour, qui a été marquée par de nombreuses rumeurs selon lesquelles elle quitterait Condé Nast cet été, elle a été promue responsable du contenu mondial, mardi dernier. Le diable ne s’habille toujours pas en Nada. Wintour, la terreur des faubourgs de l’industrie de la mode, le Bescherelle de la Fashion Week, l’une des cadres les mieux payées de la société, occupera le poste de directeur éditorial mondial de Vogue, tout en continuant à superviser Vogue U.S, car l’éditeur cherche à rationaliser ses éditions internationales après avoir fusionné les activités américaines et internationales il y a deux ans et à réduire les coûts dans un contexte de pandémie mondiale qui a durement frappé l’industrie des médias.
Afin de compenser la chute des recettes publicitaires, Condé Nast a licencié et mis à pied 100 personnes supplémentaires et réduit les salaires. La nomination d’Anna représente un moment charnière pour le groupe. C’est quand même un revirement, car il y a six mois à peine, son avenir au sein de la société était mis en doute par des allégations selon lesquelles elle avait créé un environnement négationniste pour les employés de couleurs de la société. L’affaire du patron de Fox ne se reproduira pas ! Lire la suite »
KEANE RIEN QUE POUR VOS YEUX
Les nuits, parfois, sont plus douces que les jours, et Margaret peint des yeux sans ombre exprimant le reflet de sa douleur. Pourtant, les étoiles brillent toujours, et les yeux se sont remplis d’ombre, pour se tourner quelque part vers ce qu’on nomme l’invisible. Alors, au cours des années 1960, les toiles de Margaret Keane, par faiblesse et soumission, sont vendues par son époux Walter Keane à la galerie Hungry i. club de San Francisco. Celui-ci se dit l’artiste des « Big-eyes ». Walter lui fait croire que les œuvres sont plus faciles à vendre lorsque celles-ci sont réalisées par des hommes. De plus, sa présence sur place favorise la vente puisque le public est heureux de rencontrer l’artiste.
Grand amoureux de l’alcool, il séquestre Margaret dans son atelier afin de la forcer à produire davantage. Les grands yeux, qui ont fait son succès, sont en réalité le reflet de sa propre souffrance. Ayant atteint son niveau de tolérance et de peur, elle décide de divorcer en 1965, et déménage à Hawaï.
En 1970, elle se remarie avec l’écrivain Dan McGuire et se convertit à la religion des Témoins de Jéhovah en 1972 (baptême le 5 août 1972). Elle avoua publiquement que c’était elle, et non pas son ex-mari, qui avait peint toutes les toiles au nom de ce dernier. Lire la suite »
L’ACT COUTURE NOTARIAL
Voilà, sans aucun doute, un essai de création pour attirer l’attention sur une couture qui n’en vaut pas la peine. Une copie de « Jacques-manuche nuche » accouplée à Guo Peï, pour une confrontation entre la force du désir et la fragilité technique, adossée à l’horreur physique, mais il est vrai que l’horreur est humaine. On imagine le clapotement d’un égout servant de déversoir, qui s’éparpille dans une gerbe de gouttelettes et qui s’accroche au Covid-19 qu’un morpion sur le pubis de Minerve ne pourrait pas porter.
Label fondé par Luca Lin et Galib Gassanoff en 2016 en Italie, et on peut se demander si cette collection est le résultat de l’inspiration d’un labeur qui travaille comme un muscle à la place du cerveau « Croate comme dirait le corbeau » ou d’un effort continuellement renouvelé et entraîné à produire des neurones au chômage technique. Les couturiers du « bluff sur le moi », enragés du laid, non pas par nature, mais par un entraînement rigoureux, fixateur du goût des autres ou l’histoire d’une illusion. Voilà un spectacle irréel adapté uniquement aux plaisirs d’un œil abusé, où l’on nous impose l’image d’une bourgeoise sortie du ruisseau qui n’a jamais connu que Fulbert au lieu de Flaubert. Lire la suite »
PARFUM HERRERA UN PUTSCH
Avec une bonne paire de chaussures, une femme peut conquérir le monde, paraît-il ? Voici la nouvelle arme de séduction massive signée Carolina Herrera par le truchement des Puig ; un putsch, et c’est bien naturel pour un flacon qui imite une chaussure et qui présage d’une collection cousue avec les pieds. Espérons que cela ne sente pas en plus la savate. Mais dans quel esprit ! « fin de série » peut germer cette idée saugrenue ? Même Louboutin ne l’a pas envisagé. Allez-y ! Révélez en vous la fraîcheur lumineuse de la tubéreuse et le sillage sensuel du Jasmin Sambac, pour faire ressortir votre côté bimbo de bitumeuse.
En réalité, le « Jasminum sambac » ou Jasmin d’Arabie n’a pas vraiment de lien aujourd’hui avec ce pays, mais plutôt avec l’ Asie. La fleur sert traditionnellement pour les rituels religieux mais aussi de sédatifs. On comprend donc mieux pourquoi maintenant la maison de la péninsule Ibérique veut nous marabouter pour, ensuite, nous laisser dans la maison d’Hypnos et de Morphée. Si vous souhaitez capturer votre auditoire et l’endormir de votre effluve, voilà le parfum des rêveries qui tourne sur lui-même en un cauchemar digne des collections de « Van Herpès » Lire la suite »
STERLING LA LIVRE HAUTE COUTURE
Après Vilmorin et AZ, voici le dernier entré choisi par la Haute. Sterling Ruby, né en 1972 à Bitburg (Allemagne), choisit de travailler la céramique, la peinture, le dessin, le collage, la sculpture, la vidéo et le textile, ce qui fait de lui un potentiel candidat à la Haute sulcature ! Travail influencé par la schizophrénie et la paranoïa, voilà donc, que nous y sommes : un candidat taillé sur mesure par les dirigeants de la Chambre Paranormale de la Haute, le nouveau choix de la profession, certainement parce que j’ai parlé de « l’étoffe » d’un artiste, ils ont alors pensé qu’il était couturier.
Issu des gangs urbains et des graffitis de la culture hip-hop, il construit sa légende autour de l’artisanat punk, la masculinité, la violence, les prisons et la mondialisation du gaspillage par la consommation. Cela promet pour les prochaines collections à Paris, un futur copain de la reine Magot de Paname. Il créera comme un bœuf enragé, non pas par nature mais par entrainement, et qu’il absorbe l’ordure de ses créations m’importe guère, le seul ennui c’est qu’il la rend par le malaise qu’il s’impose.
Une petite tour d’ivoire dans la nuit la plus ténébreuse, ses œuvres apparaissent souvent rayées, défigurées, camouflées, sales ou éclaboussées de sang. Haute Couture, vous avez dit ! Qui ressemble plus à une œuvre pleine de turpitude où l’on aurait invité un monstre à pénétrer dans son atelier, voilà un candidat pour un monde si imparfait qui regarde le futur. Lire la suite »
PRADA LE DESERT DES BARBARES
1 714 habitants au dernier recensement, en 2018, à première vue, une petite ville, comme il en existe des milliers d’autres à travers les USA, sauf que celle-ci peut se targuer d’abriter une communauté d’artistes pointus, ainsi que quelques riches urbains en quête de grands espaces, mais aussi d’avoir, dans les années 50, accueilli le tournage du film « Giant », avec James Dean, et non pas la marque de vélos taïwanaise.
Donald Judd, pape de la sculpture minimaliste, y a posé ses valises au début des années 70 avec l’aide d’une riche fondation new-yorkaise. L’artiste (antimilitariste) rachète une ancienne base militaire à la frontière de la ville, déployée sur 400 hectares au cœur de laquelle Judd installe ses œuvres : dans les grands baraquements, des boîtes d’aluminium géantes, le long de la route, des cubes de béton. Donald Judd ne s’arrête pas là, il installe, banque, supermarché, entrepôts, maisons, ranch, usines, et là on ne se demande plus où Karl avait pris l’idée du supermarché Chanel… l’Américain, pris d’une fièvre acheteuse, s’offre tout ou presque dans la ville de Marfa. Lire la suite »
AZ FACTORY ALTESSE ELBAZ
Qui se cache derrière ce nouveau venu de la Haute Couture ? Le « suce peine » est insupportable comme l’aurait dit Didier Grumler. Un peu d’histoire ne fait pas de mal à nos méninges qui sont souvent dans la profession issus d’enfants prématurés de Quasimodo. C’était cinq ans après une sortie brutale de la maison Lanvin, et par cette si distinguée Madame « Shaw Show » du Groupe « Faux Then », que le créateur « Altesse Elbaz » lança sa nouvelle marque de mode, « AZ Factory », un clin d’oeil probablement à Andy Warhol. Mais, dans la profession, entre les bimbos et les attachées de peste incultes, personne n’aura remarqué ! Opération conjointe avec le conglomérat du luxe Richemont, pour les non-initiés qui possèdent entre autres, la marque Cartier. Ce label » AZ Factory » se définit comme une marque qui utilise la technologie et l’innovation pour créer une mode de luxe pour tous et toutes ! (même pour les gens des ghettos de la région parisienne ?) Je doute quand même que son altesse ait déjà fait une visite en banlieue à part peut-être Marly-« Le-Roi ».
Selon les créateurs, AZ Factory est « construite autour des idées fondamentales d’amour, de confiance et de respect. Nous parlons à nos clients comme à des amis« . Les amis de mes amis sont mes amis disait, je ne sais plus qui, mais là il faut avouer que le message marketing est fort ! Et, ne nous prenant pas pour des imbéciles, ces messieurs de la famille du luxe du pays de la montagne, ont attendu quelques années avant d’inscrire Alber au calendrier des couturiers pour que cela passe inaperçu. Mais peut-on refuser une demande du groupe Richemont ? Lire la suite »