Jour: 16 novembre 2020
ROBERTO FERRI A NU
Tant que les mots seront doués de souffle et que le souffle sera doué de vie, la poésie sera comme la peinture : un art majeur. Voici donc de l’art Baroque et, avec l’inspiration du Caravage en particulier, grands maîtres du romantisme et de l’Académie des mortels, par symbolisme, la femme devient fréquemment le thème central de l’œuvre sous forme d’allégorie. Le nu féminin au XIXème siècle et l’érotisme qui s’y rattache, se distinguent souvent dans des scènes de violence et de cruauté, mais cela se doit d’être éternellement beau et digne reflet du romantisme de la catastrophe.
Concernant Roberto Ferri, les critiques d’art diront : trop triviale, trop gauloise, et pourtant c’est de l’or qu’il réserve aux jeunes romaines brunes, blondes ou rousses, appétissantes à souhait et déjà prêtes à vous faire exister en tant qu’homme. De l’art académique très figuratif dans sa précision, dans le monde de Facebook et de la facilité, un peintre en hiver comme une bouteille lancée à la mer. Cette femme, qui réduit l’homme au silence, remplit mon cœur d’espérance, histoire aussi vieille que le monde qui réveille le désir, brillant de mille feux, la beauté première d’Eve, source de désirs, de rêves, loin du paradis perdu, continue de diriger la vie des hommes toujours soumis aux mêmes tentations qu’Adam. Lire la suite »