Mois: novembre 2020
LA MARE A DONA
Marx disait : « La religion est l’opium du peuple ». Aujourd’hui, ils dirait plutôt « le football est l’opium de la plèbe » ! Voilà donc que « Dieu est mort » comme l’a écrit en titre, jeudi dernier, le journal l’Equipe. Ainsi, les grands écumeurs des bourbiers d’Hélicon rendent hommage à ce vermisseau né d’un cul de basse-fosse et d’un vil brigandage. Entre trafiquant de drogue et voyou de banlieue flétrissant les pelouses qu’il foule de ses pieds pour finalement marquer un but de la main qui le rendra célèbre et qu’il renommera lui-même « La Mano de Dios » – traduisez « la main de Dieu ». Petit misérable et laboureur du sport mondial et en particulier du football, stupide barbouze, qui pense que ses pieds sont d’or et son cerveau de poudre, fait injure à l’humanité en dépassant les lignes, mais celles-ci étaient de poussière d’ange.
On n’a jamais employé autant d’esprit à vouloir nous rendre bête, en ce moment, en nous faisant passer ces footballeurs pour des Dieux. On donne grassement trois jours de deuil alors que, pour l’un de nos plus grands écrivains, on n’accorde que quelques lignes dans quelques obscurs journaux. Je n’aspire pas à vous rétablir dans votre bêtise, vous les « footeux », car l’humanité est un genre qui se transforme sans cesse, et même parfois en charlatan trompeur, en mutin bâtard du chien de Diogène. Lire la suite »
PLACE2SWAPE DU LUXE
Pouvoir, avec un peu d’aide, et ainsi mettre en contact les acheteuses compulsives avec des vendeuses qui voudraient céder leurs parures de désir préférées pour en acquérir de nouvelles et ainsi se laisser envahir par cette fièvre acheteuse en vous dédouanant de la culpabilité de détruire votre propre planète. Economie circulaire pour finalement ne pas tourner en rond, mais surtout, pour ne pas détruire inutilement ce que nous aimons profondément, car la terre c’est la mère disait Roland Barthes.
Alors deux femmes dont l’une d’elles se nomme « Estefania », qui veut dire en catalan « la couronnée », (un signe certainement) invente le Re-commerce. Connaissez-vous ? Voilà une idée qui, avec l’assistance des marques les plus vertueuses, vous fera frémir de plaisir. Et, cela grâce à Estefania et Lucie dont le prénom de cette seconde signifie « lumière », voilà un deuxième bon présage. J’aime ces concepts de femmes qui, pour sauver notre planète, vont nous imposer avec douceur de prendre soin de celle-ci.
Si on prend le voleur d’un butin de biens de peu de valeur on le châtie, et pourtant combien de pillage ont-ils eu lieu sur cette petite planète bleue en toute impunité ! « J’ai mal au cœur » dit la Terre, « ai-je trop tourné dans l’espace ou suis-je seulement agressé par ces humains de contrefaçon appelés pompeusement humanité, qui tuent peu à peu les maîtresses de mon cœur, au point même que le printemps perd son goût de miel et trouble les parfaits miroirs de ces grands lacs du nord du Canada où Jacques Cartier aimait se prélasser, encore un signe, certainement. Lire la suite »
LA MARIE-TROTTINETTE
La chaussure de Marie-Antoinette passe sous le marteau, à défaut de la guillotine, une poulaine en soie et en cuir de chevreau vendue aux enchères pour 43 750 euros. Pour celle qui a été la dernière Reine de France, elle ne pourra pas en profiter. Mise aux enchères dimanche pour une somme qui, à mon gout, est plus que de raison, permettra de donner à la plèbe de la brioche ou un caramel, celui-là même qui fréquente le palais et menace la couronne. Des titres nobiliaires en pagaille pour cette vente comme au « sceau » d’une marque du Faubourg.
La pointure de 8,86 pouces de long équivaudrait à environ une taille six aux États-Unis, ce qui fait un 37,5 en France. Les femmes aristocratiques comme Marie-Antoinette avaient l’habitude de se lier les orteils pour pouvoir rentrer dans de minuscules chaussures qui étaient juste visibles sous leur robe de crinoline. Cela leur donnait une démarche chancelante semblable à celle d’un oiseau. À l’époque, les petits pieds étaient un symbole de noblesse, un fait que l’on peut également percevoir dans la littérature, et dans certains écrits au Japon.
Mythe de la « Cendrillon » de Charles Perrault, publiée en 1677, le personnage principal est une aristocrate délicate aux petits pieds capables de tenir dans une pantoufle de verre fragile. Cette poulaine aurait été remise à Marie-Emilie Leschevin de Prévoisin, amie proche de Madame Campan, la première femme de chambre de la Reine. Elle aurait été ensuite conservée depuis la fin du XVIIIe siècle par les descendants de cette femme décédée en 1816, jusqu’à cette vente, comme quoi sa mère faisait des ménages et sa fille les défaisait. Le lot devait se vendre entre 8 000 et 10 000 euros, mais il a finalement dépassé de loin les estimations en rapportant 43 750 euros. Lire la suite »
ATTACHÉES DE PRESQUE
La Fashion Week de Paris regorge d’attachées de presque, vieillissantes qui s’accrochent désespérément à leur métier. Une multitude de douairières cosmopolites qui gravitent autour des maisons de couture et de joailleries. Ex-rédactrices en chef de grands magazines débarquées, depuis plus de 15 ans au moins, elles écrivent, avec une plume de marbre mais surtout de pierre, des textes pris dans le ruisseau, là où se tient usuellement la vulgarité dont elles jurent : « Oh Grand Dieu ! » ne pas en faire partie.
Le monde de la mode n’avance pas car il est vieillissant. Entre copines et copains de plumes « Sergent Major », on sort souvent de la lecture de leurs articles comme les cochons sortent d’un bourbier. Les convictions de ces brillants journaleux tombent au premier cocktail ou à leur première invitation trois étoiles, et cela le Seigneur des Arnault l’a bien compris. Pour les remplacer, viennent les plus jeunes filles de l’Est, demi mondaines, qui jugent les couleurs en aveugle, et la musique en sourde, sorte de métaphoriseuses de mots ampoulés en écrivant par la bouche des autres, des Attila de l’éloquence et des intellectuelles inactives, rayonnant parfois de la perspicacité d’un bon mot entendu deçà delà.
On les appelle les femmes fractales, celles qui connaissent la science de briser les lettres en une infinité de morceaux, de telle façon qu’aucune d’entre elles ne puisse un jour être recollée. Malheureusement, comme les vieilles actrices sans talent qui ont du mal à quitter la scène, elles résistent au vent de la critique pour un jour vouloir elles aussi devenir stars, si par chance un aveugle ou un imbécile qui aurait bu plus que de raison les remarques pour une Chronique de bas étages. Lire la suite »
EKATERINA PLISSÉ N’EST PAS JOUÉ
Lorsque je m’abandonne dans le torrent divin, je plonge enivré de robes et frissonne de chercher le plissé à idolâtrer. Des cieux de sourires pour s’offrir des jonquilles et un cœur de trésor pour partir de sa petite ville de Sibérie occidentale pour conquérir le monde. Il y a toujours de l’espoir pour cette créatrice, même là où il fait le plus noir. Elle pense, en effet, qu’il ne faut jamais désespérer, qu’il ne faut jamais lâcher car la passion est un moteur qui chauffe mais ne brûle jamais. Et pourtant en parcourant les pages d’un Vogue à neuf ans, un palais de rêves s’ouvrit devant elle, et ce rêve de beauté idéalisé par les mannequins et les designers lui donne la passion qui deviendra sa vie.
La styliste, Ekaterina Lambert, est née le 5 juillet 1986 à Ekaterinbourg, en Russie. Elle commença à travailler comme mannequin à 16 ans pour être le plus proche possible de l’industrie de la mode. Elle étudie le journalisme pendant deux ans, mais a dû abandonner l’université pour poursuivre sa passion. Donc à l’âge de 22 ans, elle part pour Shanghai avec seulement un billet aller simple. Après avoir travaillé dans des grands magasins comme styliste personnelle, elle commence à étudier le design à l’IFA. Lire la suite »
GUCCI ESCHATOLOGIE
Alessandro Michele a voulu associer sa dernière collection Gucci à l’eschatologie. Cette doctrine explore le destin ultime des humains et de l’univers. En fait, le mot a été imprimé sur ce qui est probablement destiné à devenir le best-seller ultime de la gamme : un T-shirt sur-dimensionné disponible en plusieurs couleurs également décoré des numéros 1921 et 25, qui respectivement représentent l’année de fondation de Gucci et le numéro préféré de Michele.
Mode et eschatologie : quelle étrange combinaison ? L’eschatologie est le discours sur la fin du monde ou la fin des temps. Elle relève de la théologie et de la philosophie en lien avec les derniers temps, les derniers événements de l’histoire du monde ou l’ultime destinée du genre humain. Est-ce absurde ou exprime-t-elle le désir de définir un nouveau concept dans la mode qui, avec les arts, devient un outil pour interpréter notre passage à travers la vie ?
Michele a déjà démontré qu’il ne laisse rien au hasard. Il y a un sens derrière chacune de ses pièces, et de ses campagnes de communication ou de ses stratégies commerciales et marketings. En fait, sa nouvelle collection « Ouverture sur une nouvelle vision qui ne prendra jamais fin » s’est avérée être un grand et riche puzzle rempli de références et de symboles cachés qui a nécessité un certain effort philologique pour le retrouver et le déchiffrer. Lire la suite »
QUI A INVENTÉ LE BLUE-JEAN…
Quelques-unes des tendances durables de la mode actuelle remontent à plusieurs siècles et malgré l’obsolescence inhérente à la mode, quelques unes de ces plus grandes inventions ne cessent de vivre. Mais, à qui peut -on attribuer tout le mérite du blue-jean, du T-Shirt, du Trench-coat… ? Plongeons un instant dans l’histoire de ceux-ci.
Si Levi Strauss a gagné beaucoup d’argent avec les blue-jeans, il ne l’a pas inventé. Les jeans ont été développés au fil des ans à partir du « bleu de travail » de la classe ouvrière qui était omniprésente en France et en Italie à partir du 18ème siècle. Les changements apportés par Levi Strauss ont été d’ajouter des œillets pour rendre le vêtement plus résistant pour les chercheurs d’or. Yves Saint Laurent a dit qu’il aurait aimé avoir inventé le blue-jean, et avoir mis un brevet dessus : le rêve de Pierre Bergé un buffet habillé de jeans. Il convient de noter que l’invention et l’amélioration sont deux choses totalement différentes.
Il en est de même pour d’autres vêtements de mode comme le soutien-gorge, personne ne peut être créditée de l’avoir inventé ainsi que la petite robe noire qui existe depuis le XIXe siècle, car la teinture noire était la moins chère. La petite robe noire, telle que nous la concevons aujourd’hui, version courte au genou, s’est imposée pendant la Première Guerre mondiale pour une triste raison : il y avait tellement de deuils et peu de moyens pour colorer les tissus que l’on produisait du noir en pagaille. Après la guerre, Coco Chanel est devenue la femme à la petite robe noire, bien qu’elle n’ait certainement pas été la première et la seule couturière parisienne à réaliser des records de vente dans cette longue nuit qui l’accompagna après la Deuxième Guerre mondiale. Lire la suite »
ILUXEMINATI FANTASME ET DÉCADENCE
La science et la technologie ont cessé de servir les hommes. C’est la technologie du smartphone qui devient notre maître, et c’est 24 heure sur 24, sous l’œil de ces nouveaux moyens de communication, que le monde de George Orwell se construit sous nos yeux. Depuis le début de l’humanité, jamais des intérêts privés n’avaient fait main basse sur tout un secteur d’activité. Il faut se poser la question : comment une invention comme internet ait pu être accaparée par des intérêts privés aussi rapidement ? Mais, il est vrai que l’homo sapience avait déjà préempté le feu pour lui-même.
Dans notre société, il existe deux types de firme ; celles qui ont des concurrents et celles qui ont un monopole. Ces deuxièmes profitent des milliards de dollars engrangés pour transformer notre société. Les technocrates ont disparu avec leur costume gris et leur Weston à glands, ils ont été remplacés par des jeunes entrepreneurs ingénieux à capuche et casquette de baseball qui comptent bien prendre la place des Etats qui sont aujourd’hui défaillants. Depuis leur bulle, ils échafaudent tous les scénarii pour guérir les maux de notre monde. Ils créent un réseau qui rapproche les individus, mais qui les éloigne aussi. Ils bouleversent radicalement notre univers.
Les cinq grands de ce monde « Amazon, Google, Facebook, Microsoft, Apple « , plus couramment appelés les GAFA, sont les entreprises qui ont un monopole global sur l’humanité et qui s’apprêtent à gouverner. Le Seigneur des Arnault viendra bientôt compléter la liste de » The five magnificent » pour, sans aucun doute, avoir, à lui seul, le monopole du luxe dans le monde. Ainsi quand le Seigneur met ses collections de couture à la disposition du grand public, il contrôle notre savoir et notre goût par le créateur qu’il a choisi. La marque Fenty en ait la preuve indiscutable, celui avait anticipé le « le Black Matter » avant l’heure en visionnaire averti qu’il est. Lire la suite »
CES MESSIEURS DE LA FAMILLE
Les sommets ont la propriété de faire venir d’en haut la foudre, mais on oublie souvent que c’est d’en bas que provient la lapidation. Alors expliquer que la discrimination et le harcèlement sexuel sont courants tant pour les femmes que pour les hommes hétéros qui traîneraient par erreur dans la profession de la couture, n’est pas un euphémisme. Bienvenue dans le monde extravagant de la drogue, du sexe et de la discrimination, promotion planche à repasser, où les Seigneurs, d’autrefois, se sont transformés en pignoufs d’aujourd’hui, et qui n’ont retenu qu’une seule chose, le droit de cuissage.
Apprendre à devenir insensible aux indélicatesses et tromperies de certains devient presque une habitude, mais la chimie des psychotropes aide souvent beaucoup à passer le stade de l’inhibition permanente. Nous ne faisons pas partie de la presse que vous connaissez ! Mais, celle qui influence les médias sociaux, par opposition à celle qui, à la botte des marques de luxe, se transforme en homme de cour, singe manqué de l’Arétin, charlatan trompeur, bâtard de Diogène, mordant la main ou la fesse de ceux qui la nourrissent sans distinction. Mais avec ces génies des « quatre pattes », il y a une règle que le seigneur des Arnault donne souvent : entre un con que je connais et un que je ne connais pas je choisis toujours celui que je connais, et j’anticipe ainsi ses réactions.
La voix du cœur est toujours entendue par les masses. Pensez-vous que faire un article sarcastique, humoristique et grinçant soit dégradant pour un marque ? Eh bien non, cela ne nuit en aucun cas à celle-ci. Bien au contraire, il y a une vertu peu connue, selon des psychologues, on retient mieux avec l’humour qu’avec le bruit assourdissant du banal. Lire la suite »
ZHANG SHUAI EN MODE DEBRIDÉE
Tout le monde est invité, et assurément les conductrices de Wuling Hongguang, demi-mondaines et maîtresses botoxées complètement débridées. Mais, Shanghai vaut bien une messe parce que les chinoises riches, utilisant les produits L’Oréal a outrance, le valent bien.
Voici la célébration de la mode de Zhang Shuai qui n’a certainement jamais vu une collection Haute Couture ! Des looks inspirés du chic parisien, nous disent les attachées de « tick tock » qui ne sont pas tick mais complètement tock. Nous voilà dans l’Empire du Milieu de rien qui fournit une tribune personnalisée et privée aux stars et aux célébrités des arts de la scène, mais de ménage; car si j’achetais un tel tailleur à ma femme cela m’attirerait les foudres de Zeus.
Un bric-à-brac empilé les uns sur les autres, des pantalons avec vestes de plusieurs matières, des blousons en cuir moitié plastique bleu ciel, moitié d’agneau qui me fait plonger pour rencontrer Téthys. On nous balance des blousons en sac plastique, et tutti quanti. « Si j’avais « suce », j’aurais pas venu », me dit ma voisine, sa seigneurie du Mexique Bitumeuse manquée du « Patou pitchou », sorte de monstre gonflé par le botox, invitée pour la circonstance et qui fait tâche au milieu des chinoises qui regardent leur portable et se prennent copieusement en photos pour l’éternité en mode débridée. Lire la suite »
ROBERTO FERRI A NU
Tant que les mots seront doués de souffle et que le souffle sera doué de vie, la poésie sera comme la peinture : un art majeur. Voici donc de l’art Baroque et, avec l’inspiration du Caravage en particulier, grands maîtres du romantisme et de l’Académie des mortels, par symbolisme, la femme devient fréquemment le thème central de l’œuvre sous forme d’allégorie. Le nu féminin au XIXème siècle et l’érotisme qui s’y rattache, se distinguent souvent dans des scènes de violence et de cruauté, mais cela se doit d’être éternellement beau et digne reflet du romantisme de la catastrophe.
Concernant Roberto Ferri, les critiques d’art diront : trop triviale, trop gauloise, et pourtant c’est de l’or qu’il réserve aux jeunes romaines brunes, blondes ou rousses, appétissantes à souhait et déjà prêtes à vous faire exister en tant qu’homme. De l’art académique très figuratif dans sa précision, dans le monde de Facebook et de la facilité, un peintre en hiver comme une bouteille lancée à la mer. Cette femme, qui réduit l’homme au silence, remplit mon cœur d’espérance, histoire aussi vieille que le monde qui réveille le désir, brillant de mille feux, la beauté première d’Eve, source de désirs, de rêves, loin du paradis perdu, continue de diriger la vie des hommes toujours soumis aux mêmes tentations qu’Adam. Lire la suite »
PROENZA SCHOULER 2021
Le duo Jack McCollough et Lazaro Hernandez, à la tête du label américain Proenza Schouler, se pose une question existentielle sur le confinement : « le Cocooning est de retour ? » Il trouve son inspiration et sa réponse dans une collection optimiste, joyeuse et instinctive, réalisée presque entièrement à partir de tissus recyclés. Formes fluides et enveloppantes, tons neutres et délicats, attitude ultra-décontractée au charme naturel.
De l’ensemble menthe à l’eau pour la fille au yeux revolver, voici la douce robe plissée rose pâle qui nous fait plonger dans un tailleur en cuir ou une robe-chemise qui s’adapte à un quotidien transformé par la Covid. Les structures sont dans le pur esprit Proenza, avec des accessoires comme le sac Harris sous une forme matelassée, en brun, vert ou bleu, un effet superbe pour les pantouflards obligés que nous sommes, pour confinement only, à porter dans la rue bientôt.
Ils ont mis l’accent sur des robes en tricot côtelées faciles à porter, et ont supprimé tout artifice, et le design, à peine sur-dimensionné, et un peu masculin à l’exception des couleurs pastels, donne une collection douce pour notre plus grand plaisir, dans ce monde de brutes.
Anonymode