Jour: 14 mai 2020
MÉTIERS D’ART MARCHÉ POUR L’EMPIRE
On n’est jamais trahi que par les chiens. « En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées ». Quarante six ans après cette phrase, qui a fait le tour du monde, nous nous demandons encore si nos idées suffiront à nous sortir de la « crise Covid-19 ». Les étrangers, eux, en ont saisi l’intérêt ! Ils ont fait de la France leur réserve à idées, leur supermarché pour industriels en panne d’inspiration. Mais, c’est nous qui leur avons pourtant offert notre savoir-faire sur un plateau en implantant à l’étranger des filiales ainsi que de prestigieuses écoles, sans doute plus par orgueil que pour des raisons économiques, distillant ainsi notre «French touch» à des étudiants avides de copier le savoir-faire Français.
Ces étrangers veulent maintenant croquer l’idée à la source ! Il est plus facile et plus rapide d’aller à la pêche à la nouveauté en envoyant leurs enfants pour envahir les écoles parisiennes, et ainsi, infiltrer le marché de l’industrie du textile, de l’aéronautique de la cristallerie et tant d’autres… La toute nouvelle cité de la Mode les accueille à bras ouverts au nom de l’échange culturel. Merci à « Pierre St Laurent » ; vingt fois sur le métier, remettez votre outrage.
Présents, partout dans les salons professionnels, ils chinent les idées jusque dans les friperies du Marais à la recherche d’articles «vintage» à recopier. Les plus repérables d’entre eux sont ces jeunes femmes de l’Empire du milieu qui chassent des vieux manteaux de fourrure achetés pour pas chers dans des « Kilos Shop » qui foisonnent dans le Marais. Elles arpentent les boutiques solidaires chez Emmaüs, lunette Chanel sur le nez et sac Vuitton à la main, pour trouver tout ce que leur pays n’a jamais connu cause de cinquante ans de retard. Merci à Mao qui était plus préoccupé de leur donner à manger que de leur procurer des lunettes Chanel. Lire la suite »