Jour: 18 janvier 2020
VUITTON MA GRIPPE
Il inspecte l’invisible, et est rompu aux formes vieilles parmi les innocents, voici la nouvelle école dite « Rapeurisant », comme un grand prêtre boulimique de la couture basse et maquignon du point de feston, il est le proxénète de l’envie des autres.
Depuis qu’Abloh a lancé la ligne homme pour Vuitton en essayant de faire de la marque un phénomène pour les Milleniaux, et alors que ses débuts étaient prometteurs, voilà la suite qui sera plus « promoteur » pour le Seigneur des Arnault dû aux méventes et à un style, qui à terme ne pouvait être contrôlable, même pour LVMH. La boîte de Pandore, qui avait été ouverte, aura beaucoup de difficultés à contrôler ce changement. Le Seigneur, le sachant, aurait-il donné ses instructions pour que les ventes décollent ? En tout cas, c’est au jardin des « Huileries » qu’a eu lieu la présentation, là où quand vous rentrez, c’est comme lors d’un dîner de famille et d’amis animé par des célébrités et des rappeurs. Si vous n’êtes pas un Afro-Européen, vous êtes persona non grata, et aucun journaliste, digne de ce nom, n’est d’ailleurs présent. Seules quelques « blo Gueuses » de moche pour la circonstance ont été déposées frauduleusement sur le bitume.
C’est la plus belle mise sous perfusion d’un sérum de jeunesse pour la marque Vuitton qui a presque 170 ans. Cela aurait pu être positif, mais l’énergie du départ n’était -elle pas seulement qu’un « burn out » ? Le manque de profondeur de cette collection nous fait re-basculer du rêve à un nouveau cauchemar. Lire la suite »