Jour: 7 janvier 2020

LE JEUX DU STRASS

Publié le Mis à jour le

Les marques de luxe convergent vers le secteur des jeux et ainsi faire des affaires directement ou indirectement avec des sociétés qui captent plusieurs heures par jour leur public. A l’image de la société Tencent, qui est également propriétaire de We Chat, et domine le marché mondial des jeux et du E.sports pour communiquer et pénétrer la génération des millennials, ces zombies de la vie, égoïstes et qui mangent des hamburgers bio pour continuer à jouer.

L’Internet en Chine est entre les mains de deux géants : Alibaba et Tencent. Leur emprise est digne de la Stasi de l’Allemagne de l’Est, et quand il s’agit de trafic web, de systèmes de paiement et de logistique, Alibaba, le leader chinois de l’e-commerce est tout puissant, et son entrée récente dans l’industrie des jeux et du E.sports depuis 2017, va venir conforter leur emprise sur un peuple de plus en plus abruti par les jeux du stade, mais les Romains et Caligula en particulier avaient déjà compris cela.

Louis Vuitton a publié la semaine dernière une collection dédiée à son partenariat avec la société américaine Riot Games, également détenue par Tencent, pour le championnat du monde de la League of Legends, (l’argent ne fait pas de politique !) Les habits des figurines font écho aux vêtements que Nicolas Ghesquière a conçu pour le personnage d’Qiyana (une indécente de lit) de la League of Legends, qui porte une arme brandée par l’emblématique logo « Louis Vuitton ». C’est comme si un client Vuitton restait dans un magasin plusieurs heures d’affilée, celui-ci restera plus de huit heures en moyenne par semaine devant la publicité déguisée des marques, imprimant ainsi dans son cerveau vide, des impulsions d’achat, d’accessoires totalement inutiles et qui sont totalement indispensables. Lire la suite »

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