RAF SIMONS PARIS
L’homme, qui n’aimait pas les femmes, continue sa villégiature en venant imposer son non-talent à Paris. Raf Simons ou l’homme au mille loupés, le calviniste de la mode vient de signer une nouvelle collection, comme un contrat de mode qui n’est autre qu’un communiqué de rien. Ce comptable architecte reste la matérialisation biologique du Designer de demain ; une savante mutation génétique de très peu de talents, un soupçon de rien, et beaucoup d’arrogance. Bienvenue dans le monde merveilleux du prince Raf Simonstre.
Il est comme La Fontaine : sa couture est affable, sa mode n’a pas progressé d’un millimètre, elle recule même, comme le seul examen qu’il a à son actif dans la mode, ce sont ses analyses d’urine.
Non seulement, l’observation est superficielle, les trucs démodés, la narration commune et dépourvue de caractère, et la note du réaliste est inexistante. Le « mètre » est descendu au fond de l’abîme couture. Le vieux fossile, à coté de moi, et qui aurait dû rester enfoui, trouve la collection aussi terrible que l’ouragan Irma, et me dit à mots couvés (normal pour une poule), Il est le « Armageddon » de la mode, là où il sévit plus rien ne repousse. Après avoir échoué chez Dior et chez Calvin, il continue à nous chanter sa rengaine, un air de mode qui entre par une oreille et qui finit par vous sortir par les yeux.
Anonymode