Mois: mars 2019

UN VOYAGE TOUTÂNK CAMION

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Voici le roi des rois et Seigneur des seigneurs, non je ne parle pas du seigneur des Arnault, mais de cet enfant roi né avec ses déformations congénitales et par seule croyance débile que le mariage en famille était une vertu. Onzième pharaon de la XVIIIe dynastie, fils d’Akhenaton et de la propre sœur de ce dernier, Toutânkhamon a emporté dans sa tombe ses fournitures de petit écolier et une palette de scribe en ivoire à son nom sur laquelle subsistent des pains d’encre rouge et noir et sept calames, un lapsus écrit ou calmi qui provient du calame, le crayon en égyptien.

Un enfant roi comme si l’histoire se répétait. Avec son mascaron, il incarne la jeunesse au pouvoir. Délaissant le culte d’Aton, il restaure la suprématie du dieu Amon, et ainsi, son bannissement levé des rites traditionnels seront rendus au Grand Prêtre et à son clergé, allant jusqu’à changer son nom « Tout en Vuitton ».

Un voyage à La Villette où les bijoux et les sculptures présentés sont les merveilles de ce petit roi qui devient l’un des plus connus grâce au Louvre d’abord et de sa pyramide édifiée par le Sphinx : « ce mythe errant » qui construit sur les ruines des fondations de Philippe Auguste sa pyramide pour l’histoire sachant que tous les monuments les plus décriés de Paris sont aujourd’hui les plus visités, et cette pyramide ne fera pas exception. Lire la suite »

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ST LAURENT OU TANT

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Cette maison, qui suscite un fantasme reconnu comme patrimoine des français, peine à émerger du lègue si lourd et de l’histoire du petit génie d’Oran. Vaccarello qui a supprimé les pièces cultes comme la saharienne, a conservé cette idée fixe de subversion entre le masculin et le féminin ; des seins nus et des robes des années 80 créant un nouveau genre : le clubbing romantique, c’est toujours mieux que le Porno Chic ! L’horreur est humaine.

Les demi-mondaines du premier rang, « glandes ma mère », prêtent à imploser d’excitation, surnagent au bord de la seine, en suppliant ce soleil noir de leur envoyer le preux chevalier qui leur rendra une « black card ». Avec le tintamarre du cor de Siegfried pour seulement une ligne, ces héroïnes féminines avaient perdu la proie qu’elles pourchassaient, un homme « White Anglo-Saxon » de la City qui tartine les chauffeurs « Uber » avec des billets de 50 nuances d’euros.

Sur le podium, c’est une éclosion superbe de jeunes seins blancs sous la mousseline comme pour enchaîner mes yeux sur les poitrines plutôt que sur les vêtements : nobles rondeurs, effroi de ma pudeur chagrine, blanche sérénité de l’océan des formes, qui me conduisent lentement à une extase sans fièvre. Je suis pour l’égalité des sexes, et je prendrai moi-même les mesures. Lire la suite »

BO PARIS A EN PERDRE LA BOULE

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C’est un vrai jeu inter-générationnel. « Un vrai lien vaut mieux que deux tu l’auras », à une époque où la santé est contrôlée par des applications. Avec Boboules, on peut dépenser plus de calories que si on faisait le demi-marathon de Paris et cela en s’amusant. Une application vous donne votre classement mondial en ligne et vous pouvez ainsi contrôler si vous êtes dans les 100 meilleurs joueurs du monde.

Les réseaux sociaux sont devenus à la mode et beaucoup s’y mettent parce qu’un de leurs proches y participe. La méfiance ou la critique envers cette nouvelle technologie est endormie par la mode et l’engouement qu’il suscite. La conséquence de cela c’est que, dans les sociétés, les gens ne se parlent plus et la « réunionnite » aiguë se propage à vitesse grand V pour au final ne plus se parler. Alors, pour contrebalancer ce phénomène, il faut recréer du lien social et rien ne remplacera les rapports humains.

Voici donc un jeu qui peut être pratiqué par tous, même en Louboutin ou en Lobbs. Il s’apparente au » bowling green ou lawn bowl » Australien, chic et sélectif que les British adorent et, pour le business networking, vous pouvez leur faire confiance. Lire la suite »

PRADA UN CARRÉ POUR SOI

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« Il faut toujours être ivre, tout est là, mais de quoi ? De vin, de poésie, de vertu, à votre guise, mais enivrez-vous ! » disait Baudelaire. Moi, je suis ivre de soie, de carrés frissonnant comme la libellule qui file sur un corps splendide pour finir toujours par s’accoupler aux idées merveilleuses de l’harmonie. Je me souviens de ce carré de ma maîtresse, imbibé du N°5 de Chanel, qu’elle me faisait humer pour mieux m’aguicher. Elle m’entourait de son sillage si doux en m’enchaînant de cette chaîne faite du métal invisible des meilleurs gourous de l’île du Diable.

Sous une lune tiède et pâle, tendrement, elle ouvre ses yeux d’opale d’où la lumière du ciel descend, et l’air léger qui frissait dans les arbres comme si chaque feuille chuchotait pour ne pas réveiller la splendeur de l’herbe grasse de la rosée du matin. Un carré comme une ombre qui file sur l’eau pour descendre la pente du plaisir, et je savoure avec bonheur cette sensation unique. Lire la suite »

HERPÈS AU GRAND PALAIS

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La maison du « faux bourg » sous la coupole du Grand Palais, un caramel qui colle au palais et menace la couronne. J’avais appelé le patron et l’on m’a dit qu’il était « Tailleur ». Cela m’a beaucoup étonné car j’ai beaucoup de respect pour cette noble profession. Un tremblement de terre de magnitude 15 sur l’échelle de « Hechter », un weekend d’envieux que la vermine éphémère qui démange un instant, mais qui finit toujours par « pet rire ».

70 euros pour un saut dans l’inconnu, une paille, mais pour regarder des dégénérés, c’est un Must si l’on veut rire. C’est le regroupement de la plus belle brochette de « DE » consanguins issues de mariages entre cousins qui viennent se retrouver au Grand Palais en famille. Des dégénérés, qui ne montent pas tous à cheval, des dents, qui se chevauchent, ou mal soignés pour cause d’investissement sur la toiture de la bâtisse familiale à restaurer. Ils viennent en masse voir la dernière « selle » d’Herpès, celle qui trône au fond du couloir à gauche, dans un carré pour crottin d’ânes de « champs pignole » où les nobles Marquis et Marquises ont la délicate attention d’appeler la M…. l’engrais pour les rosiers du château. Lire la suite »

GATSBYING LA MAGNIFIQUE

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Difficile de trouver meilleure référence littéraire que « Gatsby le Magnifique » pour illustrer cet exercice périlleux qui consiste à présenter le meilleur de soi-même au prix de nombreux efforts. Voici la nouvelle pratique sortie tout droit de l’imagination de Millennials que rien n’arrête. Le « gatsbying » est en passe de devenir l’activité la plus courue de 2019. C’est en tout cas ce que prédit Canal-Luxe en s’appuyant sur une jeune femme qui fait part de ses turpitudes amoureuses et se livre sans filtre sur sa pratique du moment, le « gatsbying ». Comme son nom l’indique, cette dernière s’inspire de « Gatsby le Magnifique », le héros de Francis Scott Fitzgerald prêt à toutes les dépenses et les excentricités pour séduire une femme qui n’est pas de son rang.

Pour celle qui fait battre son cœur, Daisy Jay Gatsby va jusqu’à se réinventer totalement, se créant une nouvelle vie (il proclame être issu d’une riche famille du Midwest), des études prestigieuses à Oxford et une réputation mystérieuse. Cela vous semble familier ? C’est parce qu’aujourd’hui tout le monde enjolive son quotidien de façon à le rendre plus « attractif ». Qui n’a jamais passé dix bonnes minutes en terrasse à tenter de positionner son Spritz sur le coin d’une table, de façon à ce que le soleil se reflète dedans, juste pour les besoins d’un cliché Instagram ? Lire la suite »

CHIC CHIC BANKE BANKE

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L’odeur de l’argent y rode encore. Voici le cinq étoiles de Paname qui associe les mystères de l’histoire de Paris et l’art du bien-être de ses clients. On se plait à revivre ce passé en séjournant dans ce qui fût autrefois une des grandes banques haussmanniennes. Sa construction, qui remonte à 1772, devint la propriété de Louis Bonaparte, roi de Hollande et frère de Napoléon 1er, qui l’offrit à sa femme, Hortense de Beauharnais. Le palais entra ainsi dans l’histoire sous le nom de« l’Hôtel de la Reine Hortense ».

Après l’exil de la famille Bonaparte, l’hôtel compta plusieurs propriétaires, dont le célèbre banquier autrichien Salomon Mayer Rothschild qui l’acquit en 1832. La Banque Suisse et Française (BSF) fît l’acquisition d’une partie du site pour construire son nouveau siège, et les travaux prirent fin en 1905 et depuis lors, le bâtiment a gardé non seulement les richesses de la bourgeoisie française, mais aussi ses secrets les plus intimes. En effet, cette ancienne banque, devenue Hôtel, regorge de secrets cachés et a conservé la salle où 461 coffres sont toujours fermés pour l’histoire. Et l’on dit même que l’un d’entre eux pourrait cacher un bracelet en diamants que l’amant d’Hortense avait reçu en cadeau. Lire la suite »

FEMMES D’AUJOURD’HUI

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Nous avions fini de dîner tôt dans un restaurant tellement romantique que j’avais cru que la belle m’aurait invité à boire un dernier verre chez elle, et c’est à ce moment-là, qu’elle m’avoua qu’il fallait qu’elle se rende à son deuxième rendez-vous Tinder!

Les femmes, d’aujourd’hui, sont ainsi faites ! Phobique de tout, et certaines, au moment suprême de l’acte sexuel, vous disent qu’elles préfèrent garder leur T-shirt car voir leurs seins légèrement tomber par la gravitation cela n’est pas assez esthétique ! Un culte de l’harmonieux sans borne ! Celle-ci vous explique aussi qu’elle est allergique au semence masculine et qu’elle préférerait que tu ne t’oublies pas dans son origine du monde, rajoutant que comme elle vient de prendre une douche, elle n’a pas envie de se salir. Bref, un acte sexuel tout à fait hygiénique et avec une esthétique toute maîtrisée, comme un selfie érotique face à un logo « Charmel » tatoué sur son sein gauche, une sorte d’hygiène de vie planifiée de l’extase anorexique, comme elle.

Une donzelle qui ne connaissait pas le film « Fool Métal Quéquette » de Stanley Lubrique. Entre celles qui ne se lavent plus par peur d’user leur peau, et d’autres trop hygiéniques pour faire l’amour correctement, je réalise que les femmes d’aujourd’hui pensent que « l’égoïsme et un moi de 365 jours ». Lire la suite »

REQUIEM POUR UN BIRKIN

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Malheureusement, avec des prix compris entre 7 000 € et 280 000 €, le sac Hermès Birkin n’est pas dans la sphère financière de nombreuses femmes ayant la fièvre acheteuse bien que Victoria Beckham et Kardashian puissent profiter des plaisirs d’un authentique sac Birkin offert par la maison. Pour la plupart d’entre nous, le sac mythique ne vit que sur les pages pelliculées des magazines. Mais, si vous êtes malin, vous pouvez obtenir le même style pour moins de 390 €, et croyez-moi personne ni verra rien.

L’image de cette icône est à la hauteur de Monsieur Dumas, père, ce genre d’homme que l’on appelait, autrefois, un Monsieur (Race de seigneur en voie de disparition contre une bande d’humains de contrefaçon). Bref,  l’histoire raconte que Jean-Louis Dumas rencontre sur un vol Paris-Londres en 1981, président de la maison Hermès l’actrice Jane Birkin à côté de laquelle il était assis. Au cours du voyage, cette dernière, lui confie son problème de jeune maman : elle ne trouve pas de sac à main qui soit à la fois pratique et élégant pour ranger son four-tout et celle de sa fille Charlotte. Amusé, le président, jamais en peine de rendre service, la met au défi de dessiner le sac idéal. Elle commença à dessiner dans l’avion, puis, suite à plusieurs rencontres et réunions au Faubourg, le sac naît un matin de novembre 1984 et portera, bien sûr, le nom de sa muse. Sans le savoir, la chanteuse et comédienne venait de créer un sac iconique dont le succès n’a jamais été égalé. Lire la suite »