Jour: 19 février 2019
KARL LAGERFELD MEURT A 85 ANS
Le monde de la mode est en deuil. L’un de ses plus illustres représentants vient de s’éteindre. Karl Lagerfeld est mort à l’âge de 85. L’état de santé du couturier avait beaucoup inquiété les observateurs lors de la dernière Fashion Week. Le 22 janvier dernier, alors que Paris célébrait la mode, la fête avait été gâchée par l’absence très remarquée de Karl Lagerfeld lors du défilé Chanel.
Rien ne prédestinait Karl Otto Lagerfeld à devenir l’un des couturiers les plus talentueux de sa génération. Né en 1933 à Hambourg, ce fils d’un représentant de commerce d’une enseigne de lait concentré d’origine suédoise et d’une mère passionnée de lecture aura connu une jeunesse marquée par la guerre et de multiples déménagements, mais aussi par une éducation rigoureuse. Lui qui étonne par de grandes aptitudes en dessin tombera amoureux de la couture le 13 décembre 1949, en assistant, grâce à sa mère, à son premier défilé, celui de Christian Dior.
Le jeune Karl Lagerfeld se mettra alors à dessiner ses premières créations. Un coup de pouce du destin quelques années plus tard le propulsera définitivement dans le monde de la mode, grâce à Jacques Mouclier qui voulait ouvrir le calendrier de la mode. Lire la suite »
VRILLAGE WESTWOOD
C’est le loquax de Viviane, le bavardage de la couture par son jeune gode Michel qui est transformé, pour la circonstance, en couturier loquace. Au mot loquace, nous apercevons la bouche aux lèvres rouges sanguinolentes autour d’un parterre de people qui attendent avec impatience le défilé d’Andreas, le tyrolien de ces dames, « l’autre y chien » qui remue la queue quand on lui parle de la douairière
Si quelqu’un vous dit que pour réussir dans la couture il faut coucher, croyez-le ! Car, dans ce cas de figure, c’est exactement la vérité et c’est ce que nous voyons aujourd’hui à Londres pour le défilé de Viviane Westwood. La million dollar mamie nous donne une leçon de savoir-vivre pour les générations futures. Écologiquement vôtre, la maison vient de se transformer en usine de recyclage de vieilles fringues au kilo que l’on revendra dans les boutiques d’Oxford Street, mais, même à Oxford, il n’y avait aucune intelligence.
Alors, j’ai sonné au 221 Baker Street pour demander à Sherlock s’il pouvait retrouver un couturier perdu dans les limbes du grotesque. Seul le docteur Watson m’a répondu que c’était sans espoir, car Jacques, the Cooper avait déjà demandé à la faucheuse de passer par la Fashion Week de Londres. Espérons, qu’avec le Brexit, ces deux hurluberlus n’aient pas la bonne idée de venir présenter leur usine de retraitement de vêtements à Paris. Lire la suite »