Jour: 12 novembre 2018
GEORGINE CHAPEAU !
C’est un petit signe qui orne de nombreuses voyelles, un indice étymologique qui participe aussi à un certain goût de la culture. Ce petit attribut féminin qui se hisse au plus haut de la femme, comme un embrun léger, lui confère un mystère et un charme certain, une sorte d’accent circonflexe de la féminité.
J’étais assis à côté d’une femme douce comme la fourrure du chinchilla à une table de mariage où les convives s’avaient rire de leurs erreurs et qui ne sont pas gonflés par leurs propres triomphes. Cette douce arborait un chapeau extravagant, mais d’une beauté aussi fine que le créateur Jean Barthet qui fit les chapeaux pour sa muse Sofia Loren les plus reconnus de notre mémoire collective.
Cet attribut, se reflétant au soleil comme une caresse, ronronnait aux yeux de chaque convive comme le ferait le Felis silvestris libyca de l’empire de Ménès. Elle travaille cette fibre végétale naturelle et biologique, que l’on nomme d’un nom de barbare le « Buntal » mais qui fait de si jolie chose. La transformation de la matière entre les mains de Georgine me fait penser à ceux qui forgent l’acier brut pour produire des alouettes (hélicoptères), une dichotomie surprenante. Lire la suite »