Mois: septembre 2018
YVES ST LAURENT PARIS
La seule dame, que j’ai vue dans cette collection, était celle de fer dans le fin fond du carré dressé par Kering, le carré de l’ »hypo tes nuls ». C’est la « trempette » de la renommée, le souffle de l’absurde et du noir de l’esprit. Chassez le naturiste, il revient toujours au bungalow. Vacarello peut espérer qu’un fou ou une catin de supermarché le logera dans une chronique sur son blog anonyme de cinq visites par an.
Ce couturier excentrique, lugubre, qui se force à la mode, peine à créer du beau et de la couleur. Il nous étonne fort peu et nous comprenons sa torture, mais, finalement, nous savons qu’il joue un jeu de « jupe » avec lui-même. Il triche franchement avec sa conscience en tâchant de satisfaire du même coup sa voie qu’il pense divine et ses envies refoulées d’être un Yves St Laurent.
Il transforme la femme d’Yves en St « LOLO » de mousseline. Sa demi-mondaine clubbing et bling bling des années 80 est comme celle de Gucci « Has Been » (cela, c’est pour Jean-Pierre). Une époque où les florentins, qui gouvernent aujourd’hui le monde du Luxe et de la Mode, finissaient leur soirée chez Jacques de Bascher revenant tout juste d’un long voyage dans la poussière d’ange. Lire la suite »
JACQUES MUST DE QUARTIER
L’exactitude est la politesse des rois. Avec quarante six minutes de retard, où vole une odeur nauséabonde d’un relent d’Aquarius dans l’ambassade de Matteo Salvini, le nouveau Ministre italien de l’Intérieur, il nous est difficile de nous concentrer. Voici au moins un défilé engagé !
Le retard est une gageure, mais les jeunes sont ainsi : pas mal élevés mais pas élevés du tout ! Néanmoins, attendre pour voir du grand. Finalement pourquoi pas ! Or, cela n’était pas le cas, et après le chapeau de paille extra large, voici le feu de paille. J’amuse la galerie, et pourtant, rien n’est jamais aussi excitant que de voir un nouveau créateur venir titiller les grands ! Mais rien n’est plus décevant quand celui-ci, à la troisième saison, plonge dans le triangle des Bermudes avec la perspective de couler comme le Titanic.
Après Marseille, voilà la Corogne, un prêt-à-porter plus proche de Zara que de l’exception culturelle à la Française. Le protégé de Didier Grumler tombe dans la facilité. Avec la difficulté à se renouveler, la sardine qui a bouché les méninges du créateur, a changé le chapeau extra-large pour cagole, par le sac oversize, et demain le feu de chaume, qui créera la case pôle emploi. Une collection où le roseau se fait rotin, et où la femme féminine demeure le créateur à « osier » l’ultra-féminin, et l’ultra -déshabillé avec des bustes qui est une poitrine pour une jeune femme et sculpture pour un vieux monsieur. Lire la suite »
SAVAGE BY RIE ANNAL
Savage ou Rihanna veulent ajouter une nouvelle corde à leur arc : le « style-simplisme ». Rihanna pense sûrement que faire des vêtements est aussi facile que de chanter, pensant faire comme la « Kim Chiante ». Car si la bimbo, la plus inculte de la côte californienne, y arrive, alors, pourquoi pas elles !
Son appétence pour la mode n’avait échappé à personne étant présente, depuis quelques saisons, chez Dior et Vuitton pendant les défilés Haute Couture. Habillée dans des silhouettes « Belle Arte » tendances signées Dior, la cliente devient compétitrice, pensant peut-être devenir une marque qui pourrait être rachetée par le Seigneur des Arnault. Faire de la mode, pour ces artistes, c’est prendre un « Ghost Couseure ».
L’argent semblerait, pour certains, décupler leur capacité de vouloir faire, sans forcément vouloir réussir. Ces envies insultent les petites mains de la couture et autres maîtres d’art qui ont, pour acquérir leur savoir-faire, dû peiner plus que de raison. Le travail de la couture a quelque chose de semblable à la mort. C’est une soumission à la matière et les Rihanna et autres égéries n’y entendent rien.
Charcutière sanguinaire de la couture de Whitechapel, elle découpe et charcute le design, en se délectant des cadavres des autres. Elle assassine la mode à grand coup de Nogent, infatigable barbouilleuse de prêt-à-penser, elle remet sur le métier toujours la même rengaine, une mode avec la profondeur de jugement des concierges et des filles entretenues. Lire la suite »
NICKI MINAJ UN DIESEL
Après avoir donné le coup de poing à New York, Nicki Minaj se prépare pour la Fashion Week de Milan, pour représenter Diesel. La marque italienne a envoyé lundi une invitation pour la présentation d’une collection capsule conçue par l’artiste, et qui devrait assister à l’événement le 19 septembre, pour le premier jour des défilés de Milan. Préparez vos gants de boxe et vos gilets par balle, cela va cogner.
« La Reine arrive » ; non pas Mercedes mais Nicki, car le fondateur de Diesel, Renzo Rosso, a lancé sa campagne publicitaire « Haute Couture » à Paris en juillet. La haute couture de Diesel sera un message audacieux dit-il, surtout que la marque ne fait pas de Haute Couture. Les Italiens ne sont de toute façon pas à une usurpation prête. Mais prendre une « female » enragée comme égérie non par nature mais par entraînement, une vocifératrice professionnelle où son verbiage la conduit directement aux latrines de la popularité.
La marque qui ronronne comme un moteur du même nom, ne manquera pas de faire sensation avec cette « télé woman réalité » qui attire toujours les sujets brûlants pendant les « Fashion Weeks » qui se suivent et ne se ressemblent pas pour les incidents. Toutefois, son altercation avec Cardi B au Plaza Hotel a suscité plus de 400 000 interactions sur les réseaux sociaux. Lire la suite »
FRANCK SORBIER
C’est le seul couturier qui pouvait réaliser les costumes de l’oeuvre de Verdi, pouvant magnifier une héroïne de roman, qui s’étourdit dans le luxe et les plaisirs, pour oublier la terrible maladie qui menace ses jours. Cette histoire mélodramatique sied parfaitement au Maître d’Art qui est d’abord un humaniste, et qui habille aussi les plus grandes héroïnes de notre temps. Franck Sorbier au Capitole, voilà une vision bien dans son temps, il est à parier qu’au même titre que l’on voit sur l’ensemble des photos de mode des danseuses modèles insufflées dans la profession par le maître. Bientôt, nous verrons Vuitton réaliser les costumes des pièces des théâtres des grands Boulevards, mais celles-ci seront des pièces seulement rapportées pour les médiocres de l’âme.
A Toulouse, le lieu nommé Comédie est exceptionnel par son histoire, et c’est seulement en 1671 que la scène fut installée de façon permanente et que furent construites des loges pour les Capitouls (les élus du capitoulat, conseil municipal qui dirigea cette ville). Mais aussi une histoire de capitellum (Chapiteau) d’où le nom, et de bon aloi pour le couturier qui a présenté, autrefois, sous des chapiteaux dans la cour carrée du Louvre. Lire la suite »
UN DÉFILÉ BARGE
L’Oréal Paris partenaire, depuis 2016, de la Paris Fashion Week (PFW), se prépare à organiser son deuxième défilé sur un bateau face au Musée d’Orsay (Fluctuat Nec Mergitur – la devise de la ville de Paris) et cela sera le 30 septembre à 14h au port de Solférino qui ne sera pas la croix et la bannière mais espérons seulement la Croix Rouge. Celui-ci devrait attirer encore plus de spectateurs que le show organisé sur l’Avenue des Champs-Élysées l’année dernière.
« Tout le monde est invité, et assurément les concierges portugaises, les demi mondaines russes et botoxées en tout genre ne manqueront pas. Mais, Paris vaut bien une messe parce que les parisiens le valent bien » a déclaré le président de L’Oréal Paris. « Nous voulions choisir un espace emblématique de la ville qui reflète vraiment le véritable esprit Français. » Près de « l’Eau Féal », c’est de bon aloi.
Une «célébration de la beauté, de la mode et de la diversité» pour l’héritière, la « bête en cours ». Mais, si les produits étaient si bon pour la beauté pourquoi diable ne les utilise-t-elle pas ! En partenariat avec le joaillier « Chopard » et 12 autres maisons de mode dont Off-White, Balmain, Jacquemus, Isabel Marant. Giambattista Valli et Elie Saab, qui présenteront des looks inspirés du chic parisien de leurs collections automne 2018. Des humains de contrefaçon qui oublient les tests effectués sur les animaux par le groupe et qui continuent sans vergogne. Lire la suite »
LE SILENCE DES AGNEAUX
Voici la nouvelle idée des bobos parisiens : les dîners du silence, un calme le plus total en guise de médicament où les « cons vivent » et partagent un repas sans mot un voyage dans le fin fond de « l’absurdie » mais surtout de la connerie. C’est parfois mieux que d’entendre les billevesées propagées par ces demi mondaines au buste en « silly conne » à la recherche du prince charmant en mode euros millions. Une expérience aphasique qui exploite surtout la crédulité des incultes. Après les dîners en aveugle, les dîners en blanc et les dîners de cons, voici les dîners du silence ; beaucoup de bruits pour pas grand chose. Quand, enfin, ils l’ont obtenu, ils ne savent plus vraiment quoi en faire.
De nos jours, il faut fuir le téléphone, et même le mode vibreur pour ces dames n’est plus de bon aloi, fuir son patron et ses éternels mails, et faire tout simplement silence, dans une ville extra-bruyante. Fermer sa boîte à Ego pendant un dîner de deux heures et demi, pour paraît-il prendre la pleine conscience de son Etre ! La grande prêtresse de la prise de conscience connective – « il faut bien vivre ! » – une Coco Bric à Brac de la dernière innovation intellectuelle, qui donne aux plébéiens la satisfaction de fermer sa boîte à camembert en ouvrant ses « chats cracras ». Lire la suite »