Jour: 30 juin 2018

LES FOSSOYEURS DE LA HAUTE COUTURE

Publié le Mis à jour le

Il s’appelle Pierre Agneau, Didier Grumler et bien d’autres… Ils avaient annoncé la mort de la « Haute Couture » en leur temps. Mais, qui s’en souvient aujourd’hui ! Les écrits restent alors que les paroles s’envolent. Des visionnaires d’une profession qui s’expliquent aujourd’hui en 140 caractères et leurs cerveaux formatés aux médias sociaux ne dévoileront jamais l’échelle microbienne de leur connaissance. Voici en ce qui me concerne quelques mots qui décrivent cette activité que j’ai découverte il y a quelques années maintenant, et qui, depuis tout ce temps, continue à faire ma joie.

Elle est comme un soleil qui perce soudain les nuages pour faire apparaître un paysage ou une ville inondée de lumière et, en une seconde, transforme tout sans rien changer. La Haute Couture transfigure non pas le réel, mais la perception que nous en avons. Au premier show, soudainement, elle nous baigne d’un rayon irrésistible et, avec une telle force, que celui-ci nous rend indéniablement heureux comme une piqûre d’épingle du bonheur. Et, là, en dehors de toutes considérations esthétiques, elle fait vibrer ma réalité. C’est ainsi que le beau et l’émotion se rejoignent dans l’évidence d’une vie sublimée par une robe que certains appellent le « Vêtement »

La beauté suffit pour me redonner du sens à cette vie malheureusement passagère. Nous vivons dans un monde où le beau et le moche se confondent et nous n’avons pas la capacité de pouvoir les séparer, car nous voulons donner d’abord aux hommes de Cour pour en tirer quelques substances que la vie nous impose. Lire la suite »

Publicité